Désiré, Joseph Véjux

1795 - 1857

Informations générales
  • Né le 19 mars 1795 à Besançon (Doubs - France)
  • Décédé le 9 janvier 1857 à Besançon (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Doubs
Groupe
Centre gauche, tiers-parti
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Doubs
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Doubs
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Doubs
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Doubs
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1848, né à Besançon (Doubs) le 19 mars 1795, mort à Besançon le 9 janvier 1857, fils d'un conseiller à la cour de Besançon, il entra dans la magistrature, et devint successivement conseiller-auditeur (1818), substitut à la cour de Besançon (1825), et conseiller à la même cour (1827).

Elu, le 21 juin 1834, député du 2e collège du Doubs par 108 voix (164 votants, 241 inscrits), contre 31 à M. de Thury, il prit place au centre gauche, dans le tiers parti, « homme du progrès lent », dit un biographe. Il parla sur les défrichements des forêts, et fut réélu jusqu'à la fin du règne : le 4 novembre 1837, par 138 voix (178 votants, 275 inscrits); le 2 mars 1839, par 125 voix sur 217 votants; le 9 juillet 1842, par 159 voix (178 votants, 296 inscrits); le 1er août 1846, par 126 voix (228 votants, 278 inscrits), contre 74 à M. Jobez, et 48 à M. Meyronnet de Saint-Marc.

Il se mêla à un certain nombre de discussions, sur les tribunaux de 1re instance, sur la fixation des cadres de l'état-major de l'armée, sur le budget, sur le chemin de fer de Paris à Lyon, fut rapporteur des projets de loi sur la création d'une chaire de slave à Paris, et d'une faculté de médecine à Rennes, membre des commissions du budget et de l'Algérie, et vota contre la disjonction, pour le recensement, pour les fortifications de Paris, contre la dotation du duc de Nemours, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition sur les députés fonctionnaires.

Il avait incliné vers le ministère depuis 1840 : « Sous le ministère du 1er mars, dit un biographe, il prit d'abord une attitude belliqueuse, chanta la Marseillaise et sembla défier l'Europe; mais tout à coup ce foudre de guerre s'adoucit et devint l'un des coryphées de la paix à tout prix. » Il soutint la politique de Guizot jusqu'à la révolution de 1848, qui l'éloigna de la vie politique. Conseiller général du Doubs depuis 1834, chevalier de la Légion d'honneur (1er janvier 1842).