Désiré, Joseph Véjux
1795 - 1857
- Informations générales
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- Né le 19 mars 1795 à Besançon (Doubs - France)
- Décédé le 9 janvier 1857 à Besançon (Doubs - France)
1795 - 1857
Député de 1834 à 1848, né à Besançon (Doubs) le 19 mars 1795, mort à Besançon le 9 janvier 1857, fils d'un conseiller à la cour de Besançon, il entra dans la magistrature, et devint successivement conseiller-auditeur (1818), substitut à la cour de Besançon (1825), et conseiller à la même cour (1827).
Elu, le 21 juin 1834, député du 2e collège du Doubs par 108 voix (164 votants, 241 inscrits), contre 31 à M. de Thury, il prit place au centre gauche, dans le tiers parti, « homme du progrès lent », dit un biographe. Il parla sur les défrichements des forêts, et fut réélu jusqu'à la fin du règne : le 4 novembre 1837, par 138 voix (178 votants, 275 inscrits); le 2 mars 1839, par 125 voix sur 217 votants; le 9 juillet 1842, par 159 voix (178 votants, 296 inscrits); le 1er août 1846, par 126 voix (228 votants, 278 inscrits), contre 74 à M. Jobez, et 48 à M. Meyronnet de Saint-Marc.
Il se mêla à un certain nombre de discussions, sur les tribunaux de 1re instance, sur la fixation des cadres de l'état-major de l'armée, sur le budget, sur le chemin de fer de Paris à Lyon, fut rapporteur des projets de loi sur la création d'une chaire de slave à Paris, et d'une faculté de médecine à Rennes, membre des commissions du budget et de l'Algérie, et vota contre la disjonction, pour le recensement, pour les fortifications de Paris, contre la dotation du duc de Nemours, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition sur les députés fonctionnaires.
Il avait incliné vers le ministère depuis 1840 : « Sous le ministère du 1er mars, dit un biographe, il prit d'abord une attitude belliqueuse, chanta la Marseillaise et sembla défier l'Europe; mais tout à coup ce foudre de guerre s'adoucit et devint l'un des coryphées de la paix à tout prix. » Il soutint la politique de Guizot jusqu'à la révolution de 1848, qui l'éloigna de la vie politique. Conseiller général du Doubs depuis 1834, chevalier de la Légion d'honneur (1er janvier 1842).