Jean Clédou

1841 - 1903

Informations générales
  • Né le 25 mai 1841 à Navarrenx (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 17 octobre 1903 à Navarrenx (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 février 1891 au 14 octobre 1893
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 25 mai 1841 à Navarrenx (Basses-Pyrénées), mort le 17 octobre 1903 à Navarrenx.

Député des Basses-Pyrénées de 1891 à 1902.

Fils d'un officier de santé d'origine béarnaise, Jean Clédou fit ses études secondaires au lycée de Pau, puis s'inscrivit a la Faculté de médecine de Montpellier. Reçu docteur en 1868, il vint exercer dans son bourg natal dont il devint bientôt le maire pour le rester jusqu'à sa mort. Elu conseiller général du canton de Navarrenx en 1878, il conserva également ce siège jusqu'à son décès.

Il fit acte de candidature dans la circonscription d'Orthez, à l'élection législative partielle du 22 février 1891, destinée à pourvoir au remplacement de M. Louis Vignancour élu sénateur le 4 janvier 1891 et démissionnaire de son mandat de député le 19 janvier. Il emporta le siège au premier tour de scrutin par 12.419 voix, sans concurrent, sur 13.769 votants.

Inscrit au groupe républicain progressiste, il siégea dans diverses commissions spéciales.

Il fut réélu aux élections générales du 20 août 1893 au premier tour de scrutin, par 10.699 voix contre 2.372 à M. Prieu, sur 13.899 votants. Il se déclarait partisan de la constitution d'un ministère homogène et d'une majorité républicaine très disciplinée pour soutenir ce ministère jusqu'à la fin de la législature. Membre de diverses commissions, il déposa une proposition de loi portant modification à la loi du 31 juillet 1895 sur la police sanitaire des animaux (1896). Il se fit entendre au cours de la discussion du budget de l'agriculture des exercices 1897 et 1898 pour faire indemniser les propriétaires d'animaux de l'espèce bovine, abattus pour cause de tuberculose (1896 et 1898).

Il retrouva son siège aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 8.620 voix contre 6.770 à M. Lagoardette, sur 16.017 votants. Membre de diverses commissions et notamment de celle des douanes, de celle du suffrage universel et de celle de l'agriculture, il déposa une proposition de loi sur la vente et l'échange des animaux domestiques (1899). Il fut en outre chargé de rapporter la proposition de loi adoptée par le Sénat, tendant à compléter l'article 41 du Code rural et à modifier l'article 2 de la loi du 2 août 1884 sur la police sanitaire des animaux (1902). Il participa à la discussion du budget de la guerre (recrutement) et de la loi de finances (abattage d'animaux pour cause de tuberculose) de l'exercice 1899 (1898) et du budget de l'agriculture de l'exercice 1901 (police sanitaire des animaux) (1900), Il ne se représenta pas, pour raisons de santé, aux élections générales du 27 avril 1902 et fut remplacé par M. Catalogne.

Il devait mourir, un an plus tard, le 17 octobre 1903 dans son bourg natal. Il était âgé de 62 ans.