Paul Cléricy

1926 - 2020

Informations générales
  • Né le 14 avril 1926 à Nice (Alpes-Maritimes - France)
  • Décédé le 16 septembre 2020 à Rieux-Volvestre (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 12 mars 1967 au 30 mai 1968
Département
Alpes-Maritimes
Groupe
Fédération de la gauche démocrate et socialiste

Biographies

Biographie de la Ve République

CLERICY (Paul)
Né le 14 avril 1926 à Nice (Alpes-Maritimes)
Décédé le 16 septembre 2020 à Rieux-Volvestre (Haute-Garonne)

Député des Alpes-Maritimes de 1967 à 1968

Né le 14 avril 1926 à Nice, Paul Cléricy est fils de commerçants. Son père a également été maire de Castagniers, village en bordure de la vallée du Var, entre 1935 et 1942, puis en 1947 et 1948. Paul Cléricy effectue sa scolarité secondaire au lycée Masséna de Nice. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris où il obtient sa licence. Puis, il fait Sciences Po à Paris. Il est exempté de service militaire en raison de son statut familial. Chef d’entreprise, il travaille dans différents secteurs : le tourisme entre 1951 et 1966, puis les transports entre 1969 et 1980.

Socialiste, en 1948, Paul Cléricy est élu conseiller municipal de la commune de Castagniers dont il devient le maire en 1953. Il est ensuite élu conseiller général des Alpes-Maritimes en 1961. En 1954, il est nommé directeur du Syndicat d’initiative de Nice. En 1958, il devient le secrétaire général de l’Association des Logis des Alpes maritimes et l’année suivante il intègre le conseil d’administration de la Fédération nationale des Logis de France. En 1959, il est aussi désigné vice-président du syndicat intercommunal pour l’équipement rural et collectif des cantons de Levens, Contes et de l’Escarène.

Paul Cléricy est élu député de la troisième circonscription des Alpes-Maritimes, constituée d’un canton de Nice et d’une partie de l’arrière-pays au nord-ouest de la ville, en 1967. Elu sous l’étiquette de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), rassemblement de la gauche non communiste impulsé par François Mitterrand en 1965, il remporte l’élection avec 56,02% de suffrages exprimés face au député sortant candidat, du parti des Républicains indépendants, Fernand Icart. Son suppléant est Jean Touscoz, maître de conférences à la faculté de droit et des sciences économiques de l’université de Nice, et qui y sera plus tard professeur de droit international.

Au Palais-Bourbon, Paul Cléricy s’inscrit au groupe de la FGDS et siège à la commission de la défense nationale et des forces armées.

En séance publique, il prend la parole dès le 24 mai 1967, dans le débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement relative aux problèmes de la jeunesse. Il prône le dialogue et la participation et recommande un développement en ce sens des structures de concertation.

Le député des Alpes-Maritimes prend également la parole en novembre 1967 sur le projet de loi étendant le champ de l’armistice aux infractions contre la sûreté de l’Etat commises en relation avec l’Algérie.

Paul Cléricy n’est pas candidat aux élections législatives anticipées de juin 1968 à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est d’ailleurs son opposant au précédent scrutin, François Icart qui retrouve son siège, à cette occasion.

Paul Cléricy est en effet mis en cause dans une affaire de détournement de fonds au détriment du syndicat d’initiative de Nice, dont il est le directeur. Ses amis politiques ne le soutiennent pas.

En 1970, Paul Cléricy cesse tous ses mandats politiques, car il est condamné par le tribunal correctionnel de Nice à trois ans de prison avec sursis et 70 000 francs de dommages-intérêts.

Il s’éteint en septembre 2020 en Haute-Garonne.

Il était marié à Marie-Madeleine Lanta, exploitante agricole. Le couple a eu deux enfants.