Henry, Jean-Baptiste Corsin

1881 - 1954

Informations générales
  • Né le 3 août 1881 à Feurs (Loire - France)
  • Décédé le 25 mai 1954 à Montbrison (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Loire
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 3 août 1881 à Feurs (Loire), mort le 25 mai 1954 à Montbrison (Loire). Député de la Loire de 1932 à 1936.

Issu d'une vieille famille du Forez, élevé au milieu des agriculteurs où il comptait de nombreux amis, Henry Corsin fit des études de droit et s'installa notaire à Montbrison. Militant des œuvres laïques et de l'Education nationale, il fut placé à la tête de nombreux groupements philanthropiques, tels que Pupilles de la Nation, mutualité, habitations à bon marché, œuvres postscolaires, etc. Il fut élu en 1925, conseiller municipal de Montbrison, et joua un rôle utile dans l'administration de la cité. Il se présenta aux élections générales législatives du 22 avril 1928 dans la première circonscription de Montbrison, mais n'ayant obtenu que 6.582 voix, il dut s'incliner devant M. Louis Dupin qui en recueillit 8.994, sur 17.021 votants.

Il eut plus de chance aux élections générales du 1er mai 1902, où il emporta le siège au premier tour de scrutin, par 8.604 voix contre 7.840 à M. Louis Dupin, sur 16.981 votants. Inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste, il entra à la Commission d'assurance et de prévoyance sociales, à celle des comptes définitifs et des économies, à celle des pensions civiles et militaires, et à celle chargée de rechercher les responsabilités encourues depuis l'origine des affaires Stavisky. En 1932, il devint membre du Comité supérieur des Sociétés de secours mutuels. Il déposa un certain nombre de propositions de loi ou de résolution concernant : la création de l'assurance obligatoire pour garantir la responsabilité des conducteurs de véhicules automobiles vis-à-vis des tiers (1932), les ventes judiciaires d'immeubles (1932), les assurances sociales (1933 et 1935), la suspension des travaux de révision des évaluations foncières et du cadastre (1934), l'extension au service d'exploitation indirecte des tabacs, du contrôle des dépenses engagées institué par la loi du 10 août 1922 (1935). Il fut chargé de rapporter : le projet de loi modifiant la dénomination des bureaux de bienfaisance (1932), la proposition de loi sur les habitations à bon marché, en vue de réduire, au profit des Sociétés de crédits immobilier, les frais et droits de procédure de saisie immobilière (1933), la proposition de loi tendant à modifier la loi du 5 avril 1928 sur les assurances sociales (1933), la proposition de loi tendant à assimiler à la vente ou à l'attribution, les contrats de location-vente ou de location-attribution (1933), la proposition de loi relative à l'acquisition en suite d'expropriation ou de résolution de vente d'habitations à bon marché par les organismes prêteurs ou vendeurs (1933), le projet de loi concernant la réorganisation des services de la Caisse générale de garantie (1934), le projet de loi portant approbation de l'accord sur l'assistance réciproque aux chômeurs, conclu entre la France et la Suisse (1934), le projet de loi relatif à la situation au regard de la législation sur les assurances sociales, des conducteurs de voitures publiques qui ne sont pas propriétaires de leur voiture (et le soutint à la tribune) (1934), le projet de loi tendant à la ratification du décret du 25 juin 1934, relatif à l'indemnité de gérance et de responsabilité allouée aux receveurs des postes et assimilés, à prendre en compte dans le calcul de la retraite (1935). Il se fit entendre au cours des débats sur : le projet de loi, adopté par le Sénat, ayant pour objet d'autoriser au profit du fermier, la réduction du prix des baux à ferme (1933), la proposition de loi ayant pour objet de permettre aux commerçants, industriels et artisans, d'introduire une action en révision du prix de leur loyer en vue d'obtenir une réduction pour les baux ou locations consentis entre le 1er janvier 1924 et le 1er octobre 1931 (1933), le budget de la justice et la loi de finances de l'exercice 1934 (1934), le budget du travail et la loi de finances de l'exercice 1935 (1934), le budget de la santé publique de l'exercice 1936 (1935). Il fit partie du Bureau de la Chambre, en qualité de secrétaire, en 1935 et 1936.

Il subit un échec aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, au deuxième tour de scrutin. Il n'obtint que 8.459 voix contre 9.448 à M. Pierre Gaurand, qui lui succéda, sur 18.073 votants.

Il reprit ses occupations à Montbrison, où il mourut, le 25 mai 1954, à l'âge de 73 ans.




Né le 3 août 1881 à Fleurs (Loire)
Décédé le 25 mai 1954 à Montbrison (Loire)

Député de la Loire de 1932 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 1142, 1143)

En 1944, Henry Corsin retrouve son siège de Conseiller municipal de Montbrison dans l'assemblée installée par le comité de Libération. Son mandat lui est renouvelé jusqu'en 1953, date à laquelle il ne sera pas réélu.

Tout en exerçant sa profession d'avoué, Henry Corsin assume la présidence de la Fédération radicale-socialiste de la Loire et le secrétariat de la Fédération des œuvres laïques. Il est, par ailleurs, administrateur des hospices de Montbrison depuis 1946.

Il meurt à Montbrison le 25 mai 1954, à l'âge de 72 ans.