Louis, Osmin Daguilhon-Lasselve

1810 - 1887

Informations générales
  • Né le 11 août 1810 à Lavaur (Tarn - France)
  • Décédé le 2 mars 1887 à Lavaur (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Tarn
Groupe
Tiers parti
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Tarn
Groupe
Droite
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Tarn
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1846 à 1848, représentant du peuple à l'Assemblée législative de 1849, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Lavaur (Tarn), le 11 août 1810, mort à Lavaur, le 2 mars 1887, il commença ses études au collège de Sorèze et les termina à Paris.

Renonçant à la carrière militaire, qu'il avait eu d'abord le dessein de suivre, il entreprit plusieurs voyages à l'étranger, puis revint dans son pays natal, fut nommé maire de Lavaur en 1846, et, le 1er août de la même année, fut élu député du 5e collège du Tarn, par 292 voix (555 votants, 609 inscrits), contre 260 à M. Espigat-Sieurac, député sortant. Il vota le plus souvent à la Chambre avec le tiers-parti.

La révolution de février 1848 l'avait remplacé comme maire; mais il reprit ses fonctions peu de temps après. Il réunit un grand nombre des suffrages aux élections pour l'Assemblée constituante, et, le 13 mai 1849, fut élu représentant du Tarn à l'Assemblée législative, le 4e sur 8, par 47,170 voix (79,583 votants, 107,875 inscrits). Il fit partie de la majorité, et s'associa à ses votes les plus importants, sans se rallier à la politique personnelle du prince-président.

Après le rétablissement de l'Empire, il lutta dans les rangs de l'opposition orléaniste contre le gouvernement, que défendaient d'autres membres de sa famille (V. Daguilhon-Pujol). Aux élections du 1er mai 1863, il obtint, comme candidat indépendant au Corps législatif, dans la 3e circonscription du Tarn, 4,687 voix contre 17,216 accordées au candidat officiel, élu, M. Daguilhon-Pujol, et, à celle du 24 mai 1869, 3,333 voix contre M. Daguilhon-Pujol fils, 16,046, M. Bermond, 6,975, et M. Mazuc, 1,178.

M. Daguilhon-Lasselve fut plus heureux aux élections du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale. Le 1er sur 7, par 59,099 voix (78,096 votants, 112,556 inscrits) il fut élu représentant du Tarn. D'abord inscrit à la réunion Feray, il passa bientôt au centre droit et signa la déclaration dont M. Target donna lecture le 24 mai 1873, pour expliquer comment ses amis et lui se disposaient à voter le renversement de Thiers. M. Daguilhon-Lasselve se prononça dans la législature :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le retour de l'Assemblée à Paris,
- pour le pouvoir constituant,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour l'état de siège,
- pour la loi sur les maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat.

Il s'abstint dans le scrutin d'ensemble sur les lois constitutionnelles.

Il se représenta aux élections de 1876, et échoua dans l'arrondissement de Lavaur, avec 3,756 voix contre 4,988 données à l'élu, M. Marty, républicain, et 4,129 à M. Daguilhon-Pujol, bonapartiste.