Achille, Pierre, Anatole, Eugène Daroux

1866 - 1953

Informations générales
  • Né le 25 juillet 1866 à Saint-prouant (Vendée - France)
  • Décédé le 20 avril 1953 à Maillezais (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Vendée
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Vendée
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né à Saint-Prouant (Vendée) le 25 juillet 1886, mort à Maillezais (Vendée), le 20 avril 1953.

Député de la Vendée de 1932 à 1942.

Fils d'un instituteur primaire, Achille Daroux fit ses études au collège François Viète, à Fontenay-le-Comte, puis à la faculté de médecine de Bordeaux. Reçu docteur en médecine, il s'installa en 1895 à Maillezais.

C'est très classiquement, par la gestion des affaires municipales, que se manifeste d'abord son intérêt pour la vie politique. Des 1904, en effet, il sollicite et obtient un mandat de conseiller municipal qu'il conservera jusqu'à sa mort, soit durant près d'un demi siècle. En 1906, il devient conseiller général et le restera jusqu'en 1940. Il sera maire de la commune de 1930 à 1935.

Le député de la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte, M. René Parenteau, ayant renoncé à se présenter aux élections générales législatives de 1932, Achille Daroux se présente sous la bannière du parti radical, dont il préside la Fédération vendéenne. Arrivé en tête au premier tour de scrutin le 1er mai, il l'emporte au second, le 8 mai, avec 8.628 voix contre 6.222 à son concurrent, M. Deligné.

Inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste, il entra à la Commission de l'hygiène et à celle des postes, télégraphes et téléphones. Il présenta un avis sur le projet de loi tendant à introduire dans les départements d'Alsace-Lorraine les dispositions de la législation relative à la Caisse nationale d'épargne (1934) et un second avis sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, tendant à réglementer la détention et l'usage des cultures microbiennes pathogènes (1936).

Réélu aux élection générales des 26 avril et 3 mai 1936, au deuxième tour de scrutin, par 7.557 voix contre 7.106 à M. Marchand, sur 14.875 votants, il resta membre des mêmes Commissions et obtint un siège à celle de la santé publique. Il ne participa, durant cette législature, à aucun débat.

Au congrès du 10 juillet 1940, à Vichy, il vota avec « les 80 » contre les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.

Son attitude courageuse pendant l'occupation lui vaudra d'être membre du Comité départemental de Libération de Vendée.

Le docteur Daroux est décédé à Maillezais le 20 avril 1953, à l'âge de 67 ans. Il était, depuis 1942, Chevalier de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: février 2020



Né le 25 juillet 1866 à Saint-Prouant (Vendée)
Décédé le 20 avril 1953 à Maillezais (Vendée)

Député de la Vendée de 1932 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1240)

Après avoir voté contre le projet de loi constitutionnelle le 10 juillet 1940, Achille Daroux fait preuve d'une attitude courageuse pendant l'Occupation. Son comportement lui vaut d'être membre du comité départemental de libération. En 1949, il est décoré de la Légion d'Honneur.

Il ne se présente pas aux élections législatives qui suivent la Libération. Il se consacre à son mandat de maire de Maillezais, détenu de 1930 jusqu'à sa mort, qui survient le 20 avril 1953, alors qu'il est âgé de 87 ans.

Date de mise à jour: février 2020