Raymond, Pierre Dauthy

1875 - 1947

Informations générales
  • Né le 1er août 1875 à Éguzon (Indre - France)
  • Décédé le 24 février 1947 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Indre
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 1" août 1875, à Eguzon (Indre), mort le 24 février 1947, à Paris (IVe).

Député de l'Indre de 1924 à 1928.

Frère cadet du précédent et né comme lui à Eguzon, Raymond Pierre Dauthy accomplit des études de droit qui le conduisirent au doctorat et se fit recevoir avocat.

En 1901, il reprenait l'étude notariale de son père. Conseiller municipal en 1904, conseiller d'arrondissement en 1907, il lui succéda de même à la mairie de sa cité natale en 1908, puis au Conseil général en 1918, avant de devenir en 1924, après son frère et à dix-huit ans d'intervalle, député de l'Indre. Aux élections générales du 11 mai, en effet, il se présenta contre le bloc national sur la liste du cartel des gauches, qui eut trois élus : Paul Bénazet, député sortant, avec 33.618 suffrages ; Louis Héliès, avec 31.149 suffrages, et lui-même avec 32.270 suffrages - sur 70.080 votants. Le quatrième siège allait à Henry Fougère, député sortant, premier de la liste républicaine.

Lors du renouvellement du 22 avril 1928, qui eut lieu au scrutin uninominal, il se présenta dans la circonscription de la Châtre, mais y fut battu au premier tour, avec 6.021 voix, par Henry Fougère qui en obtenait 8.801, sur 16.308 votants.

Au Palais Bourbon, Raymond Dauthy, membre du groupe radical et radical-socialiste, appartint à la Commission des mines et de la force motrice- il fut également désigné en 1925 pour faire partie du Comité consultatif de l'énergie hydraulique - et à la Commission de la législation civile et criminelle.

Il fut appelé à déposer un rapport sur la sauvegarde de l'électrification des campagnes et il est l'auteur de plusieurs propositions de loi. L'une d'elles tendait à rendre obligatoire l'autorisation du conseil général pour les demandes de concessions de fourniture d'énergie électrique et pour les permissions de voirie y relatives dans les départements en cours d'électrification. Deux autres ont trait à la taxation de la nue-propriété et de l'usufruit et à l'institution d'une taxe sur les annonces publicitaires.

Raymond Dauthy intervint dans chaque discussion budgétaire pour traiter principalement de l'électrification rurale et de sujets fiscaux. Mais on l'entendit aussi sur divers projets de loi et, en 1926, sur la proposition de loi concernant l'augmentation de l'indemnité parlementaire : sans contester la légitimité de cette augmentation, il soutint que les parlementaires n'avaient pas « le droit de se créer un droit » à eux-mêmes et il suggéra de recueillir l'avis du pays en consultant les conseils généraux.

Après son échec de 1928, Raymond Dauthy reprit la direction de son étude de notaire.

Il mourut à Paris (IVe), le 24 février 1947, à l'âge de 72 ans.




Né le 1er août 1875 à Eguzon (Indre)
Décédé le 24 février 1947 à Paris

Député de l'Indre de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1251)

Retiré de la vie politique, Raymond Dauthy se consacre à la direction de son étude de notaire.

Il meurt à Paris, dans le 4e arrondissement, le 24 février 1947, à l'âge de 72 ans.

Il était chevalier de la Légion d'Honneur.