Louis Defos

1866 - 1919

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1866 à Albi (Tarn - France)
  • Décédé le 5 août 1919 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 5 août 1919
Département
Allier
Groupe
Républicain socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Albi (Tarn), le 25 décembre 1866, mort à Paris le 5 août 1919.

Député de l'Allier de 1914 à 1919.

Louis Defos fit ses études secondaires au lycée d'Albi, sa ville natale, puis sa médecine à la faculté de Toulouse. Il s'installa d'abord dans la Saône-et-Loire, à Cronat, puis vint s'établir à Chevagnes dans l'Allier et fut nommé, en 1902, directeur du service médical des enfants assistés des départements de la Seine et de l'Allier.

En août 1913, les électeurs du canton de Chevagnes l'envoyèrent siéger au Conseil général. Aux élections générales législatives des 26 avril et 10 mai 1914, il se présenta dans la première circonscription de Moulins. Au premier tour de scrutin, ayant obtenu 4.899 voix, il précédait Mille, député socialiste sortant, qui avait obtenu 4.052 voix et Valleix qui en avait obtenu 2.045 ; au second tour, il fut élu avec 5.672 voix contre 4.503 à Mille sur 10.580 votants.

Au Palais Bourbon, il s'inscrivit au groupe républicain socialiste. A la déclaration de guerre, il fut mobilisé comme médecin-chef de l'hôpital de Néris-les-Bains ; il servit ensuite comme médecin-major de deuxième classe au Gouvernement militaire de Paris. Ses obligations dans le Service de santé militaire ne lui permirent pas une très grande activité parlementaire, cependant il participa dans toute la mesure de ses possibilités aux travaux des Commissions de l'hygiène publique et du travail dont il avait été élu membre.

Il mourut à Paris, en cours de mandat, dans la nuit du 4 au 5 août 1919. Dans l'éloge funèbre qu'il prononça à l'ouverture de la séance du 5 août, le président Deschanel, après avoir rappelé que Defos avait su conquérir dans l'Allier « par son dévouement et sa bonne grâce, de nombreuses et chaudes amitiés », déclara : « Il se fit aimer ici comme il s'était fait aimer là-bas. Il laissera parmi nous le souvenir d'une nature cordiale, aimable et généreuse. » Il n'avait que 53 ans.