Denis, Albert Delacour

1825 - 1890

Informations générales
  • Né le 23 août 1825 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 1er décembre 1890 à Saint-Gabriel (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Calvados
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Calvados
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils d'Alexandre Adolphe Delacour, qui avait été député en 1846, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, député de 1876 à 1877, né à Paris le 23 août 1825, propriétaire et agronome, il fit partie du conseil d'Etat, comme auditeur, de 1847 au 2 décembre 1851. Retiré, sous l'Empire, dans ses propriétés, il s'occupa particulièrement de l'élève des chevaux.

Il fut élu, le 8 février 1871, représentant du Calvados à l'Assemblée nationale, le 4e sur 9, avec 73,411 voix (86,564 votants, 139,207 inscrits), s'inscrivit d'abord au groupe Feray, puis se sépara avec M. Target des républicains conservateurs, et, devenu membre du centre droit, appuya le gouvernement du 24 mai. Il fut l'auteur d'une proposition relative aux haras et aux remontes. M. Delacour vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour l'état de siège,
- pour la loi des maires.

Il se prononça pour l'amendement Wallon et adopta également l'ensemble des lois constitutionnelles.

Conseiller général du Calvados pour le canton de Creully, il se représenta, comme candidat constitutionnel, aux élections législatives de 1876, et fut élu député de la 2e circonscription de Caen, le 20 février, par 4,951 voix (9,568 votants, 15,788 inscrits). Il reprit sa place entre le centre droit et le centre gauche, et ne fut pas des 363.

Sa candidature fut soutenue par le gouvernement du 16 mai aux élections du 14 octobre 1877; mais elle échoua, et M. Delacour se retira avant le scrutin de ballottage. Il eut pour successeur à la Chambre M. Joret-Desclozières, bonapartiste.