Louis, Félix, Hippolyte Aubert
1878 - 1944
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 25 août 1878 à Mayenne (Mayenne), mort le 18 mai 1944 aux Sables-d'Olonne (Vendée).
Député de la Vendée de 1932 à 1942.
Fils du vice-président de la Chambre des entrepreneurs de travaux publics de France qui s'occupa de réalisations importantes dans l'Ouest de la France (ports, chemins de fer, etc.), et gendre d'un ingénieur en chef des mines d'Alès, Louis Aubert fit ses études secondaires à Paris, puis un stage à l'étranger pour se préparer aux carrières de l'agriculture. En 1909, attiré par l'industrie nouvelle du cinématographe il acquit une maison de films. Il fonda bientôt la Compagnie générale du Cinématographe qui fut l'une des premières maisons de location de films, Entreprenant et audacieux, il édita le film italien « Quo Vadis », une des premières super-productions de long métrage. Avec Pathé et Gaumont il devint l'un des trois grands du cinéma français, s'occupant non seulement de la distribution mais aussi de la production. En 1913, il créa une chaîne de salles de cinéma appelées Aubert-Palace. Il produisit ou distribua de nombreux succès de l'écran; quelques-uns des films dont il a assuré le lancement sont même devenus des classiques du cinéma (Les Niebelungen, Le roi du cirque, par exemple). Il introduisit en France le premier film parlant. Il céda ensuite son affaire, sans abandonner totalement le cinéma, puisqu'il fit réaliser par Sacha Guitry ses premiers films. Il resta président du conseil d'administration des Etablissements Lumière de Lyon.
S'intéressant aux questions économiques il fut conseiller du commerce extérieur et de 1918 à 1932, président de « La journée industrielle ».
Elu député aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, au 2e tour de scrutin (1re circonscription des Sables-d'Olonne-Vendée) sous l'étiquette « Radical indépendant », il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale. Il fut nommé membre de la Commission du commerce et de l'industrie, de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts, de la Commission des comptes définitifs et des économies, de la Commission de la marine marchande et enfin de la Commission de la marine militaire.
Il fut rapporteur pour avis d'un projet de loi portant augmentation des droits de douane sur certaines espèces de boissons. Il prit la parole notamment au sujet : des loyers (1932); des baux à ferme (1933); du redressement financier (1933); du budget général pour 1933 (1933); du chômage et de la crise économique (1935); de la situation monétaire et financière (1935); des pleins pouvoirs en matière économique (1935).
Réélu au deuxième tour des élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, Louis Aubert redevint membre de la Commission de la marine marchande et de la Commission de la marine militaire. Il fut rapporteur d'un certain nombre de projets de loi : Retraite des officiers généraux de la marine (1940); Conseils de discipline de l'armée de Mer (1940).
Il prit part aux discussions concernant notamment : la réforme fiscale (1937), les conflits collectifs du travail (1937); le redressement financier (1937); le budget général pour 1938 (1938). Ses interventions portèrent principalement sur le régime fiscal des établissements cinématographiques, l'instauration de la représentation proportionnelle pour l'élection des députés (1939).
Il mourut le 18 mai 1944 aux Sables- d'Olonne.
Il était Officier de la Légion d'Honneur.
Né le 25 août 1878 à Mayenne (Mayenne)
Décédé le 18 mai 1944 aux Sables d'Olonne (Vendée)
Député de la Vendée de 1932 à 1942
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 406).
Louis Aubert meurt aux Sables d'Olonne, le 18 mai 1944, à l'âge de 66 ans.