Albert Descamps
1832 - 1910
Député de 1876 à 1885, né à Lectoure (Gers), le 13 octobre 1833, petit-fils du conventionnel Bernard Descamps, il fit son droit, et se fit inscrire au barreau de sa ville natale.
Maire de Lectoure et conseiller général du Gers, il fut élu, le 20 février 1876, député de Lectoure par 6,465 voix sur 12,477 votants et 14,578 inscrits contre MM. de Lagrange, ancien député, 5,424 voix, et de Galard, 562 voix. Il prit place à la gauche républicaine, vota contre le ministère de Broglie, et fut des 363.
Aux élections du 14 octobre 1877, après la dissolution, la commission de recensement des votes proclama M. de Lagrange, candidat officiel, bonapartiste, élu: mais lors de la vérification des pouvoirs, la Chambre cassa cette décision, et proclama M. Descamps député, avec 6,546 voix contre 6,503 à M. Lagrange.
M. Descamps reprit sa place à gauche, soutint les ministères républicains, et fut réélu, le 21 août 1881 par 6,267 voix sur 12.251 votants et 14,687 inscrits, contre 5,925 voix à M. Delpech-Cantaloup. Il vota
- pour les crédits du Tonkin,
- pour les lois Ferry sur l'enseignement,
- pour l'application de l'article 7 aux congrégations,
- pour la réforme de la magistrature,
- contre le scrutin de liste,
- pour le maintien du Concordat, etc.
Porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste républicaine du Gers, il échoua avec 16,881 voix coutre 45,524 données au dernier élu de la liste conservatrice, M. Peyrusse.
Date de mise à jour: novembre 2017
Né le 13 octobre 1832, à Lectoure (Gers), mort le 21 octobre 1910 à Lectoure.
Député du Gers de 1876 à 1885 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 34).
Réélu dans la circonscription de Lectoure aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, par 6.266 voix contre 5.871 à M. Delpech-Cantaloup - bonapartiste qu'il avait déjà battu en 1881 - sur 12.265 votants, il s'inscrivit à la gauche républicaine.
Président du cinquième bureau et membre d'une Commission spéciale, il présenta un rapport sur l'élection de M. Guéneau par la deuxième circonscription de Beaune (Côte-d'Or).
Aux élections générales du 20 août 1893, il échoua, n'obtenant au premier tour de scrutin que 4.238 voix contre 5.020 à M. Thierry-Cazes qui fut élu et 600 voix à M. Arthur Picard, sur 10.180 votants.
Aimant passionnément le passé de sa petite ville de Lectoure, il se consacra désormais à lui. Il réorganisa et classa les archives. Il parcourut les minutes des notaires et transcrivit de précieux renseignements. Paléographe, il traduisit les vieilles chartes et les vieux registres.
Il mourut dans sa ville natale, le 21 octobre 1910, à l'âge de 78 ans.