Ernest Dessaint
1869 - 1950
- Informations générales
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- Né le 15 février 1869 à Meaux (Seine-et-Marne - France)
- Décédé le 16 janvier 1950 à Saints (Seine-et-Marne - France)
1869 - 1950
Né le 15 janvier 1869 à Meaux (Seine-et-Marne), mort le 16 janvier 1950 à Saints (Seine-et-Marne).
Député de Seine-et-Marne de 1928 à 1932.
Ernest Dessaint, né à Meaux le 15 février 1869 vers la fin du Second Empire, était le fils d'un cocher. Typographe à Coulommiers il y épousait, en 1892, Marguerite Grandtrait dont le père était imprimeur dans cette cité briarde et reprit plus tard la maison de son beau-père. Il aborda la vie publique en entrant au Conseil municipal de Coulommiers, dont il dirigea par la suite, les destinées.
Il se présenta pour la première fois à la députation lors des élections générales législatives des 22 et 29 avril 1928 dans l'arrondissement de Coulommiers, où il battit le député sortant au second tour de scrutin. Au premier tour, il avait obtenu 4.875 voix contre 3.788 au radical Chazal et 1.731 au S.F.I.O. Arbeltier, sur 11.585 votants. La lutte, au second tour, s'étant circonscrite entre lui et le député sortant, il rassembla 5.590 suffrages, talonné de peu par Chazal qui en totalisait 5.354, sur 11.515 votants. Quatre ans plus tard, il ne fut pas réélu. Le 1er mai 1932, il distançait le candidat radical, l'homme de lettres Pierre Mortier, de 417 voix seulement et se faisait battre par lui au second tour de scrutin, le 8 mai, en ne rassemblant que 4.967 voix contre 6.054 à son adversaire ; il abandonna dès lors la vie politique.
Président de la Fédération républicaine de Coulommiers, il fut désigné par elle pour présenter aux électeurs un programme anti-cartelliste. Partisan de la politique de Poincaré, tant au point de vue politique intérieure qu'extérieure, il se déclare pour les libertés, pour les réformes sociales, pour la protection des familles nombreuses, pour le vote familial, pour la démocratisation de l'école, enfin pour l'élection des sénateurs par tous les citoyens âgés de plus de 35 ans et se dit « aussi éloigné de la Réaction que de la Révolution ».
Il siégea à la Chambre avec le groupe de l'Union républicaine démocratique (U.R.D.) et fut membre de la Commission des comptes définitifs et des économies, ainsi que de la Commission des régions libérées (1928).
Il déposa trois propositions de loi : en 1929, pour assurer aux victimes des accidents de chasse une juste réparation des dommages subis ; la seconde, l'année suivante, pour assurer la protection de Coulommiers et de la région contre les inondations ; la dernière, enfin, relative aux frais pharmaceutiques et médicaux dans les assurances sociales (1932).
Il rédigea, en 1929, un rapport sur une proposition de loi relative aux fonctionnaires des pays envahis et, en 1931, un autre rapport sur le délit d'exagération des dommages de guerre, assorti en 1932 d'un rapport supplémentaire.
Ses interventions à la tribune se limitèrent surtout à la discussion des budgets des exercices 1928, 1929 (P.T.T.), 1930 (bénéfices agricoles), 1931-1932 (Travaux publics) ainsi qu'à celle d'un projet de loi relatif à l'organisation des tribunaux de première instance, au cours de laquelle il déposa un amendement, qu'il retira d'ailleurs.
Après son échec aux élections de 1932, il se consacra à la direction de son imprimerie et mourut à Saints, tout près de Coulommiers, le 16 janvier 1950, ayant presque atteint l'âge de 81 ans.
Né le 15 janvier 1869 à Meaux (Seine-et-Marne)
Décédé le 16 janvier 1950 à Saints (Seine-et-Marne)
Député de Seine-et-Marne de 1928 à 1932
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1426, 1427)
Après son échec électoral de 1932, Ernest Dessaint se consacre à la direction de son imprimerie de Coulommiers. Il meurt à Saints le 16 janvier 1950, à l'âge de 81 ans.
Ernest Dessaint était chevalier de la Légion d'Honneur.