Marcel Deviq

1907 - 1972

Informations générales
  • Né le 10 avril 1907 à Batna (Algérie)
  • Décédé le 17 juin 1972 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 30 novembre 1958 au 3 juillet 1962
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Unité de la République

Biographies

Biographie de la Ve République

DEVIQ (Marcel)
Né le 10 avril 1907 à Batna (Algérie)
Décédé le 17 juin 1972 à Paris

Député des Oasis (Sahara) de 1958 à 1962

Originaire du Sahara, établi à Touggourt où il exerce le métier de transporteur, marié et père de trois enfants, Marcel Deviq se présente à l’élection du 30 novembre 1958 dans le département des Oasis. Il figure en deuxième position derrière le cheik Al Sid Boubakeur Hamza sur une liste intitulée Union et défense des intérêts des départements sahariens qui, aux termes de sa profession de foi, s’attache à défendre l’intégration du Sahara dans une Algérie elle-même intégrée à la France, et plaide en faveur d’une modernisation respectueuse des traditions. Faute de liste concurrente, les trois sièges à pourvoir sont désignés par la totalité des suffrages exprimés (125 733 sur 186 455 inscrits).
Membre de la Formation administrative des élus d’Algérie et du Sahara puis, en 1959, du groupe Unité de la République, vice-président de la Commission de la production et des échanges, le nouveau député limite strictement ses interventions au domaine saharien. Il prend part régulièrement à la discussion de la loi de finances consacrée au Sahara, mettant l’accent sur le développement des infrastructures et les perspectives énergétiques. Il soutient l’idée d’une banque spécifiquement saharienne (8 novembre 1960). Sur un plan plus politique, il exprime le 8 novembre 1961 l’inquiétude des Sahariens devant la perspective d’un abandon du Sahara par la France, à une date où le problème de l’appartenance à ce dernier ne semble plus faire obstacle à la négociation avec le FLN. Après les accords d’Évian, il prend part au débat qui suit la communication du gouvernement Pompidou sur l’avenir du Sahara (26 avril 1962). Comme pour l’ensemble des députés de l’Algérie, la fin de son mandat est prononcée par l’ordonnance du 3 juillet 1962.