Jean, Pierre, Léon Abrial
1836 - 1894
- Informations générales
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- Né le 28 décembre 1836 à Graulhet (Tarn - France)
- Décédé le 4 février 1894 à Montech (Tarn - France)
1836 - 1894
Député en 1884, né à Graulhet (Tarn), le 28 décembre 1836, il était l'arrière petit-fils de Barthélemy Abrial, magistrat à Lavaur, en 1800, et l'arrière petit-neveu du comte André-Joseph Abrial. Il ne prit lui-même aucune qualification nobiliaire.
Avocat, il fut élu, comme conservateur monarchiste, par la 1re circonscription de Castres, le 23 mars 1884, avec 9 182 voix sur 21 366 inscrits et 16 830 votants, contre 6 508 voix données à M. Dousset, républicain, et 1 005 à M. Ladevèze, candidat ouvrier. Il remplaçait à la Chambre M. Frédéric Thomas, député républicain, décédé. Pendant les quelques mois qu'il siégea, M. Abrial vota toujours avec la droite.
Lors du renouvellement général de la Chambre, au scrutin de liste, le 4 octobre 1885, il fut porté sur la liste conservatrice du département du Tarn ; mais il échoua. Il avait obtenu 46 353 voix sur 110 561 inscrits et 94 149 votants. La liste républicaine fut élue avec un minimum de 47 226 voix.
Né à Graulhet (Tarn) le 28 décembre 1836, mort le 4 février 1894, à Montech (Tarn-et-Garonne).
Député du Tarn de 1884 à 1885 et de 1889 à 1894.
(Voir 1re partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 12).
Réélu aux élections générales du 22 septembre 1889 par 9.619 voix, contre 8.776 à M. Jaurès, député sortant, républicain, il avait exposé son programme électoral en ces termes : « Je demanderai que l'on abroge la disposition du 30 octobre 1886 qui impose l'obligation de laïciser à bref délai les écoles primaires communales, je réclamerai la diminution des impôts qui écrasent l'agriculture, je repousserai tout traité de commerce qui sacrifierait l'industrie nationale à la concurrence étrangère et serai favorable à toutes les mesures de nature à améliorer la situation des ouvriers. Ennemi de toute politique qui jetterait la France dans de nouvelles aventures coloniales, mon concours est acquis à une politique respectueuse des croyances religieuses de tous. Désireux de rendre au suffrage universel le rôle prépondérant qui doit lui appartenir, je réclamerai la révision de la Constitution ». Membre de diverses commissions, il n'eut pas l'occasion de prendre la parole.
Il fut réélu aux élections générales du 3 septembre 1893 (2e tour de scrutin), par 8.672 voix contre 7.285 à M. Caraguel, socialiste. Mais sa santé durement ébranlée le condamna au repos. Il devait mourir quelques mois plus tard, le 4 février 1894 à Montech (Tarn-et-Garonne), mais fut inhumé à la Ventenaye (Graulhet). Son éloge funèbre fut prononcé par le Président Charles Dupuy à la séance du 8 février 1894. Le baron André Reille lui succéda à la Chambre des Députés.