Bernard, Louis Augé

1852 - 1926

Informations générales
  • Né le 10 août 1852 à Combret-de-saint-sernin (Aveyron - France)
  • Décédé le 31 mai 1926 à Rodez (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 25 février 1912 au 31 mai 1914
Département
Aveyron
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Aveyron
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Aveyron
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 août 1852 à Combret-de-Saint-Sernin (Aveyron), mort à Rodez le 31 mai 1926.

Député de l'Aveyron de 1912 à 1924.

Bernard Augé, fit ses études secondaires au petit séminaire de Belmont, puis au collège Saint-Gabriel de Saint-Affrique. Il fit ensuite sa médecine à la Faculté de Montpellier et vint s'installer à Rodez où il devint Médecin-Chef des hospices civils.

Il était conseiller général de l'Aveyron, lorsqu'il se présenta le 25 février 1912 à une élection partielle en remplacement de M. Monsservin, Député de la première circonscription de Rodez, qui venait d'être élu Sénateur. Il emporta ce siège au premier tour de scrutin, battant M. Raynaldy son principal concurrent. Inscrit au groupe d'Action libérale, il fut membre de la Commission de l'hygiène publique. Il prit part en 1913 et 1914 à la discussion des projets de loi concernant la fréquentation scolaire et la défense de l'école laïque, et plaida en 1914 la cause des jeunes soldats soutiens de famille et des familles de ces soldats. Réélu par la même circonscription aux élections générales du 26 avril 1914, au premier tour de scrutin, il retrouva son siège à la Commission de l'hygiène publique et en gagna un à la Commission des mines. Il intervint en 1917 en faveur des permissions pour les travaux de labours et d'ensemencements.

Il fut réélu aux élections générales du 16 novembre 1919 sur la liste patronnée par le Général de Curières de Castelnau, et s'inscrivit au groupe de l'Entente républicaine démocratique. Membre de la Commission de l'hygiène il participa à la discussion du projet de loi relevant les taxes postales, télégraphiques et téléphoniques, à propos des contrats téléphoniques en cours (1920).

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1924 et reprit à Rodez ses activités médicales qu'il exerça jusqu'à sa mort.

C'est au retour d'une visite à ses malades qu'il fut terrassé par le mal qui devait l'emporter.