André Duclaud

1824 - 1890

Informations générales
  • Né le 8 avril 1824 à Confolens (Charente - France)
  • Décédé le 6 août 1890 à Biarritz (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Charente
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Charente
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Charente
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 6 août 1890
Département
Charente

Biographies

Député de 1876 à 1885, né à Confolens (Charente) le 8 avril 1824, fils d'un greffier du tribunal de Confolens, il fit son droit, se fit recevoir avocat, et devint conseiller municipal de Confolens et conseiller général du canton sud de cette ville.

Connu pour ses opinions républicaines, il se présenta, le 22 juin 1857, comme candidat d'opposition au Corps législatif, dans la 3e circonscription électorale de la Charente (Confolens), où il échoua, avec 4,333 voix contre 18,248 données au candidat officiel élu, M. André.

Le 4 septembre 1870, le gouvernement de la Défense nationale le nomma sous-préfet de Confolens; il resta à ce poste jusqu'au mois d'avril 1871. Porté sur la liste républicaine dans la Charente, aux élections du 8 février 1871, il échoua avec toute la liste.

Le 20 février 1876, l'arrondissement de Confolens l'élut député par 7,230 voix sur 13,331 votants et 17,805 inscrits, contre 3,062 voix à M. Boreau-Lajanadie, et 3,014 à M. Marchand, députés sortants. Il prit place à la gauche républicaine, vota contre le ministère de Broglie, et fut des 363. Ayant contribué à l'invalidation de M. Cunéo d'Ornano élu député de Cognac, il se battit en duel avec ce dernier (août 1876).

Réélu, le 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre, par 7,765 voix sur 14,544 votants et 18,201 inscrits, contre 6,673 voix à M. Marchand, il vit son mandat confirmé de nouveau, le 21 août 1881, par 8,998 voix sur 10,726 votants et 18,725 inscrits. Il siégea à l'Union républicaine, se prononça

- contre le cumul,
- pour la nomination au concours dans toutes les administrations publiques,
- même à l'ordre judiciaire,
- contre la suppression du budget des cultes,
- pour la proposition d'amnistie plénière proposée par Raspail,
- pour l'abrogation de la loi sur la collation des grades universitaires,
- pour la proposition Laisant sur le service militaire, etc.

Porté aux élections du 4 octobre 1885 sur la liste républicaine de la Charente, il échoua avec toute la liste, et n'obtint que 40,299 voix contre 47,623 données au dernier élu de la liste conservatrice, M. Boreau-Lajanadie.

Il avait également échoué, le 6 janvier précédent, comme candidat sénatorial dans la Charente, avec 364 voix sur 891 votants. M. Duclaud rentra alors dans l'administration ; il a été successivement nommé préfet des Basses Alpes (1885), du Gard (1886) et du Cher (1887).


Né le 8 avril 1824 à Confolens (Charente), mort le 6 août 1890 à Biarritz (Basses-Pyrénées).

Député de la Charente de 1876 à 1885 et de 1889 à 1890. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 444.)

Préfet du Cher depuis le 18 octobre 1887, il donna sa démission pour se présenter à nouveau aux élections générales de 1889. Le 22 septembre, au premier tour de scrutin, il retrouvait son siège dans son ancien arrondissement de Confolens, battant M. Gellibert des Seguins, député sortant, candidat bonapartiste, par 8.841 voix contre 6.354 sur 15.377 votants.

Considéré comme un des membres importants de la fraction opportuniste, il fut élu questeur de la Chambre le 16 novembre 1889 et réélu le 16 janvier 1890. A la séance du 17 mai 1890, il proposait l'affichage du discours du Ministre des Finances sur les Caisses d'épargne.

Mais le 10 juin, sa santé s'étant altérée, il obtenait un congé et partait se reposer à Biarritz. Il devait y mourir le 6 août suivant, à l'âge de 66 ans.

Il avait été décoré de la Légion d'honneur le 29 décembre 1886.