Marie-François, Guénin Harouart de Suarès d'Aulan

1864 - 1910

Informations générales
  • Né le 7 juin 1864 à Livourne (Italie)
  • Décédé le 7 février 1910 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Drôme

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Livourne (Italie) le 7 juin 1864, mort à Paris le 7 février 1910.

Député de la Drôme de 1898 à 1902.

Fils du précédent, Marie, François d'Aulan, fit ses études secondaires jusqu'au baccalauréat ès lettres inclus, puis s'adonna au sport hippique pour lequel il avait un penchant particulier. Il participa à diverses courses et concours où il remporta de nombreux prix.

Il était d'ailleurs lieutenant de cavalerie de réserve au 19' régiment de dragons.

Il se présenta aux élections législatives des 8 et 22 mai 1898 dans la circonscription de Nyons, contre le baron Boissy d'Anglas, républicain, qu'il battit au 2° tour de scrutin.

Il fut nommé membre de diverses Commissions.

Se disant nationaliste plébiscitaire, il prit part à divers débats, intervenant toujours avec fougue, esprit et bonne humeur. Il développa notamment une interpellation sur l'attribution de la Légion d'Honneur à un administrateur de la société des chalets de nécessité, et à un grand couturier parisien (23 mars 1900); la vigueur de son attaque faillit mettre en minorité le cabinet Waldeck-Rousseau ; il parla en outre des contributions directes de l'exercice 1901 (1900), et se fit retirer la parole au cours d'une question qu'il posait au Ministre de la Guerre sur les mutations d'office d'officiers au 18° régiment de dragons.

Il se fit battre en 1902 par M. Joseph Bertrand, radical-socialiste.

Il se présenta deux ans après au conseil municipal dans le quartier de Chaillot où il habitait et fut élu (mai 1904); il fut réélu au renouvellement de 1908. Il siégeait à la Commission d'administration générale et fut chargé des rapports sur la Garde républicaine et les mairies de Paris.

Il devait mourir deux ans plus tard à Paris.