Destin Dupuy

1848 - 1907

Informations générales
  • Né le 15 octobre 1848 à Boismont (Aisne - France)
  • Décédé le 8 janvier 1907 à Vervins (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Aisne

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Bosmont (Aisne) le 15 octobre 1848, docteur en médecine, il était maire de Vervins et conseiller général de l'Aisne pour ce canton, lorsqu'il se présenta, d'abord sans succès, aux suffrages des électeurs du département.

Le 26 novembre 1882, il réunit comme candidat radical, dans la 1re circonscription de Vervins, 5,317 voix contre 7,136 à M. Sandrique, opportuniste. Il s'agissait de remplacer M. Soye, décédé.

Inscrit sur la liste opportuno-radicale de l'Aisne, M. Dupuy fut plus heureux, le 4 octobre 1885, et devint député, au 2e tour de scrutin, le 6e sur 8, avec 63,517 voix (117,821 votants, 147,808 inscrits). Membre de la gauche radicale, il a voté avec ce groupe politique, notamment dans la dernière session :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.

Il s'est fait remarquer surtout par l'interruption qu'il lança au cours de la discussion sur les poursuites coutre le général Boulanger: « En politique, s'écria-t-il, il n'y a pas de justice! »


Né le 15 octobre 1848 à Bosmont (Aisne), mort le 8 janvier 1907 à Vervins (Aisne). Député de l'Aisne de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 515).

Destin Dupuy ne fut pas réélu aux élections générales législatives du 22 septembre 1889 dans la première circonscription de Vervins. Il n'obtint que 4.824 voix contre 7.023 à l'ancien député Godelle, sur 12.840 votants. Il abandonna dès lors la vie politique et continua l'exercice de sa profession de médecin très prisé dans la région de Vervins.

Il mourut prématurément à Vervins le 8 janvier 1907, dans sa cinquante-neuvième année.