Léon Escoffier

1877 - 1934

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1877 à Sin-le-noble (Nord - France)
  • Décédé le 16 décembre 1934 à Douai (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Nord
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Nord
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 juillet 1877 à Sin-le-Noble (Nord), mort le 16 décembre 1934 à Douai (Nord).

Député du Nord de 1919 à 1928.

Fils d'avocat, Léon Escoffier fit lui-même des études de droit à la Faculté de Lille et obtint en 1904 son doctorat en sciences politiques et économiques. La même année, il fut élu conseiller municipal de Douai et le resta jusqu'à sa mort. Avocat à la Cour d'appel de Douai, il deviendra bâtonnier.

Il se présenta aux élections générales législatives du 16 novembre 1919 sur la liste fédérative du Nord du parti socialiste et fut élu par 151.781 voix sur 374.022 votants. Aux élections générales du 11 mai 1924, il est réélu avec 162.058 voix sur 451.028 votants, totalisant ainsi sur son nom le plus grand nombre de suffrages de tout le département.

Siégeant dans les rangs socialistes sous les deux législatures, il fut nommé membre de la commission de législation civile et criminelle et de la commission des régions libérées. Il s'intéressa essentiellement aux problèmes d'ordre fiscal et judiciaire et aux dommages de guerre, tant par les propositions de loi qu'il déposa que par les rapports qu'il eut à rédiger.

Lorsqu'il monta à la tribune de la Chambre, ce fut souvent à l'occasion de la discussion des budgets. L'interpellation lui parut être une façon efficace d'exercer son mandat car il tenta d'user souvent de ce moyen d'action : ainsi à propos de la catastrophe ferroviaire de Douai, des réparations dues par l'Allemagne. Il prit aussi la parole sur l'amnistie, contre la hausse illicite des loyers, sur la législation sur les loyers et, bien entendu, sur les dommages de guerre.

Elu maire de Douai le 17 mai 1925, il le resta jusqu'à sa mort, en 1934. Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, il fut battu dans la deuxième circonscription de Douai, dès le premier tour de scrutin, par M. Jean Debéve, par 8.699 voix contre 5.991 à lui-même, sur 21.428 votants ; il abandonna la partie avant le second tour.

Membre du conseil supérieur des beaux-arts, chevalier de la Légion d'honneur en 1932, il avait dans sa jeunesse collaboré au mouvement socialiste de Lagardelle et milité au groupe des étudiants collectivistes.

Il est décédé à Douai le 16 décembre 1934, à l'âge de 57 ans.