Alfred Faure

1850 - 1939

Informations générales
  • Né le 20 août 1850 à Briançon (Hautes-Alpes - France)
  • Décédé le 21 avril 1939 à Décines (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 18 février 1895 au 31 mai 1898
Département
Rhône

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 20 août 1850 à Briançon (Hautes-Alpes), mort le 21 avril 1939 à Décines (Isère).

Député du Rhône de 1895 à 1898.

Des études scientifiques approfondies amenèrent Alfred Faure à la chaire d'histoire naturelle de l'Ecole vétérinaire de Lyon.

Son appartenance au conseil municipal de Lyon dès 1888, où il devait siéger jusqu'en 1900, l'incita à songer à la députation.

Le décès d'Auguste Bourdeau, ancien ministre, qui représentait la première circonscription de Lyon depuis 1885, donna lieu à une élection partielle le 3 février 1895 à laquelle il se présenta. En tête au premier tour avec 1.883 voix sur 6.349 votants, il était suivi de près par Roland, 1.756 voix, et par l'ancien député Guillaumou 1.688 voix, qui venait de subir un échec au renouvellement de 1893 ; au scrutin de ballottage, Alfred Faure était élu avec 3.385 voix sur 5.750 votants, contre 2.286 à Roland qui s'était seul maintenu contre lui. Au renouvellement des 8 et 22 mai 1898, il n'obtenait au premier tour que 759 voix sur 8.387 votants et se retirait avant le scrutin de ballottage.

Alfred Faure se fit une spécialité des rapports concernant des mesures financières d'intérêt strictement local. Il intervint longuement, par voie d'amendement le plus souvent, dans la discussion des budgets de l'Instruction publique et de l'Agriculture.

Après son échec au renouvellement de 1898, il se désintéressa des élections de 1902, mais tenta en 1910 de s'opposer à Edouard Aynard dans la 8e circonscription de Lyon : il obtint 8.700 voix sur 21.704 votants contre 12.021 à son adversaire.

Il renonça désormais à la politique pour retrouver ses études scientifiques et mourut à 89 ans à Décines, le 21 avril 1939.