Justin, François Fauré

1840 - 1915

Informations générales
  • Né le 3 janvier 1840 à Lombez (Gers - France)
  • Décédé le 20 décembre 1915 à Labastide-savès (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Gers
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Gers
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Gers
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Gers
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Gers
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député depuis 1876, né à Lombez (Gers) le 3 janvier 1840, étudia le droit, fut avocat à Lombez, et entra dans la magistrature à la fin de l'Empire, le 6 janvier 1870, en qualité de substitut du procureur impérial à Lectoure.

Révoqué, le 7 septembre 1870, comme partisan du gouvernement déchu, il reprit sa place au barreau de sa ville natale. Conseiller général du Gers pour le canton de Lombez, il fut porté, aux élections du 30 février 1876, candidat des conservateurs, dans l'arrondissement de Lombez, et fut élu député par 5,007 voix (9,974 votants et 11,780 inscrits), contre 3,059 voix à M. Brocas, républicain, et 1,897 à M. de Rességuier, légitimiste. Il s'était présenté avec une profession de foi où il disait : « Au milieu des temps troublés que nous traversons, il nous reste encore le principe fondamental, sauvegarde du droit et de la sécurité publique : le principe de la souveraineté nationale... Partisan de la révision des lois constitutionnelles, je demanderai, quand le moment sera venu, la consultation directe de la nation. »

Il siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, fut de la minorité qui soutint le gouvernement du 16 mai, et obtint sa réélection, le 14 octobre 1877, par 6,555 voix (9,792 votants, 12,099 inscrits), contre 3,101 voix à M. Brocas. M. Fauré reprit sa place dans l'opposition conservatrice et impérialiste, vota contre les invalidations prononcées par la majorité, contre le ministère Dufaure, contre l'élection de M. J. Grévy à la présidence de la République, contre l'amnistie, contre l'article 7, etc., et fut réélu dans la même circonscription, le 21 août 1881, par 5,349 voix sur 9,671 votants et 11,950 inscrits, contre 4,269 voix à M. Cavaré. Il combattit les divers ministères républicains de la législature, et se prononça contre les crédits de l'expédition du Tonkin.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice du Gers, M. Fauré fut élu député de ce département, le 3e sur 4, par 45,496 voix (73,309 votants, 90,673 inscrits). Il siégea à droite, comme précédemment, et continua son opposition au gouvernement républicain. Il s'est prononcé à la fin de la législature,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 3 janvier 1840 à Lombez (Gers), mort le 20 décembre 1915 à Labastide-Savès (Gers).

Député du Gers de 1876 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET CouGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 612.)

Il est réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 22 septembre 1889, avec 5.431 voix contre 4.742 à son adversaire républicain Thoulouse, dans la circonscription de Lombez, sur 10.253 votants. A la Chambre, il continue de s'opposer à la majorité et au régime ; il participe néanmoins au travail législatif ; il intervient notamment dans le débat sur l'organisation de l'assistance judiciaire auprès des juges de paix.

Candidat à nouveau le 20 août 1893, il est battu au premier tour de scrutin par Thoulouse, avec 4.145 voix contre 5.245 sur 9.534 votants ; et le 8 mai 1898, arrivé au premier tour en dernière position derrière Thoulouse et le radical Dehème, il se maintient au second, assurant le succès de la gauche dans une circonscription plutôt conservatrice.

Dès lors il se consacre exclusivement à ses activités professionnelles ; il meurt à Labastide-Savès le 20 décembre 1915, à l'âge de 75 ans.