René Fayssat

Né le 14 novembre 1897 à Paris.

Député des Alpes-Maritimes de 1932 à 1936.

Fils du précédent, René Fayssat eut une brillante conduite durant la guerre de 1914-1918. Cavalier au 7e régiment de chasseurs à cheval, il est cité le 7 mai 1916. Aspirant, de nouveau cité le 28 avril 1918, sous-lieutenant au 65e R.I., il se distingue par sa bravoure le 18 octobre 1918 devant Vouziers (Ardennes) et le lendemain, grièvement blessé, il est encore cité. Ces faits d'arme lui valent la rosette d'officier de la Légion d'honneur et la Croix de guerre 1914-1918. Licencié en droit, diplômé de l'École libre des sciences politiques, René Fayssat est attaché au cabinet du ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement le 1er août 1919. En 1921, il est avocat à la Cour d'appel de Paris et de nouveau, le 18 octobre 1921, attaché à un cabinet ministériel, celui de Lucien Dior, ministre de l'Industrie et du Commerce.

René Fayssat se présente pour la première fois à la députation dans la 1re circonscription de Grasse le 22 avril 1928. Il est battu, ne recueillant que 3.163 voix contre 4.882 à Jean Ossola, élu. Mais il prend sa revanche, lors des élections de 1932. Au premier tour, le 1er mai, René Fayssat, sous l'étiquette républicain de gauche obtient 4.988 voix contre 5.063 à Ossola, député sortant. Au second tour, Ossola se retire au profit de Brémond (radical). René Fayssat l'emporte avec 6.353 voix contre 4.094 à Brémond.

A la Chambre des députés, René Fayssat, membre de la commission de l'aéronautique et de la commission des travaux publics et des moyens de communication est un parlementaire actif et se préoccupe de sujets très divers.

René Fayssat, secrétaire de la Chambre des députés en 1934 et en 1935, a voté contre le gouvernement Daladier lors du scrutin de confiance du 6 février 1934, pour le gouvernement Doumergue (19 février 1934) et pour le gouvernement Laval le 7 juin 1935.

Se représentant aux élections de 1936 sous l'étiquette républicain de gauche-alliance démocratique, il arrive en tète au premier tour (26 avril) avec 5.054 voix contre 2.503 à Jonas (Union socialiste républicaine), 2.122 à Raymond (P.C.) et 1.860 à Gras (S.F.I.O.). Au second tour (3 mai) il est battu, ne recueillant que 5.819 voix contre 6.246 à Jonas, candidat unique de la gauche.