Henri, Pierre, Marie Avril

Né le 4 décembre 1888 à Cavan (Côtes-du-Nord), mort à Saint-Brieuc le 7 janvier 1949.

Député des Côtes-du-Nord de 1919 à 1924.

Henri Avril était professeur d'école normale, lorsqu'il se présenta, dans les Côtes-du-Nord, aux élections générales législatives du 16 novembre 1919. Il venait d'être démobilisé, et sa qualité d'ancien combattant fut à l'origine de son succès car il n'avait jamais exercé et ne devait jamais exercer de mandat local. Il était inscrit en deuxième position sur la liste d'Union républicaine qui devait être élue tout entière.

Inscrit au groupe de l'Action républicaine et sociale, il fut membre de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts et de la Commission d'hygiène. Son inlassable activité l'amena à intervenir dans de nombreux débats dont nous ne citerons que les principaux; c'est surtout au cours de la discussion des budgets de l'Instruction publique, de l'Enseignement technique et des lois de finances, qu'on l'entendit plaider avec talent et persévérance diverses causes qui lui tenaient à cœur, notamment celles : des secrétaires et commis d'académie, des bourses de l'enseignement supérieur, de la gestion de certaines écoles normales primaires, des indemnités et traitements du personnel de l'enseignement primaire (1920); du Conservatoire des arts et métiers, des instituteurs de la banlieue de Paris, des maîtres de dessin et de comptabilité, des traitements des inspecteurs d'académie et des inspectrices générales des écoles maternelles, de l'avancement des instituteurs; de l'administration académique, de l'école unique, des professeurs assimilés aux chargés de cours, des inspections primaires, des veuves et orphelins de l'enseignement primaire (1921); de la proportionnelle scolaire, de la bibliothèque de l'école des langues orientales, des maîtres d'internat, des constructions scolaires (1922); des prêts d'honneur aux étudiants, du cumul entre les pensions civiles et militaires, des contremaîtres des écoles pratiques de commerce et d'industrie (1923).

Il fut battu en 1924 où il ne figurait qu'avant-dernier sur la liste d'Union républicaine et nationale.

Il reprit ses fonctions enseignantes comme professeur, puis directeur de l'école primaire supérieur de Lamballe (Côtes-du-Nord).

Après la victoire alliée de 1944, il présida le Comité départemental de Libération, et fut nommé préfet délégué des Côtes-du-Nord le 20 juin 1945. L'année suivante il était titularisé dans ce grade et mourait à son poste le 7 janvier 1949.