Georges Fouilland
1900 - 1944
Né le 4 octobre 1900 à Régny (Loire).
Député de la Loire de 1932 à 1936.
Jeune avocat, Georges Fouilland milita dans les rangs du parti radical-socialiste, devint secrétaire de la fédération radicale-socialiste du sud-est, au nom de qui il sollicita pour la première fois les électeurs de la 2e circonscription de Roanne aux élections législatives de mai 1932. Après une lutte serrée avec le député sortant, M. Gignoux, il l'emportait au deuxième tour par 8.600 voix sur 17.219 votants, l'ancien député républicain de gauche ayant réuni sur son nom 8.445 suffrages.
C'est en homme de parti qu'il conçoit l'exercice de son mandat et son programme électoral est un véritable manifeste de radicalisme : désarmement contrôlé, renforcement de la S.D.N., assainissement des finances publiques par compression des dépenses militaires, restauration de l'économie nationale par l'application d'un plan d'outillage national, instauration d'une économie concertée sous l'arbitrage d'un grand ministère de l'Économie. Défenseur de la laïcité de l'Etat et de l'école, il se déclare « pour l'école unique dont Herriot est l'apôtre », c'est-à-dire pour l'extension de la gratuité à l'enseignement secondaire et supérieur.
Son action parlementaire est plus spécialisée. Membre de la commission de l'aéronautique, de la commission du suffrage universel et de celle de la législation civile et criminelle, c'est au nom de cette dernière qu'il effectuera un travail considérable et efficace comme rapporteur d'un nombre important de projets et propositions concernant les baux à loyer de locaux à usage commercial ou industriel ou des locaux à usage d'habitation.
Aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, il doit s'incliner devant M. Girault, candidat d'union républicaine et démocratique qui obtient 8.413 voix sur 16.200 votants, alors qu'il ne totalise lui-même que 7.503 suffrages.
Après son échec il s'éloigne de la vie parlementaire et poursuit sa carrière d'avocat à la Cour d'appel de Lyon
Né le 4 octobre 1900 à Régny (Loire)
Décédé le 14 janvier 1944 à Saint-Fons (Rhône)
Député de la Loire de 1932 à 1936
(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1719)
Démobilisé, Georges Fouilland reprend sa place au barreau de Lyon où il plaide pour des Résistants. Il est par ailleurs maintenu dans ses fonctions de maire de Régny. En janvier 1944, un groupe de terroristes, probablement à la solde de la Gestapo, recherchent Maurice Rolland, ancien député du Rhône, afin de l'assassiner. L'intéressé, prévenu à temps, s'enfuit, mais les tueurs s'en prennent alors à son confrère et ami, Georges Fouilland. Celui-ci meurt le 14 janvier 1944.