Maurice Foulon
1886 - 1968
- Informations générales
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- Né le 16 septembre 1886 à Pantin ( - France)
- Décédé le 22 février 1968 à Paris (Paris - France)
1886 - 1968
Né le 16 septembre 1886 à Pantin (Seine).
Député de la Seine de 1928 à 1936.
Sous-Secrétaire d'Etat au Travail et à la Prévoyance sociale du 27 janvier 1931 au 16 février 1932.
Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 20 février au 10 mai 1932.
Maurice Foulon débutera dans la vie active comme instituteur. Conseiller municipal d'Aubervilliers en 1924, il en représentera le premier canton au Conseil général de la Seine de 1925 à 1929 et deviendra le premier adjoint de Pierre Laval, à la mairie d'Aubervilliers.
Aux élections de 1924, d'où le cartel des gauches sortira triomphant, Maurice Foulon tente un timide galop d'essai en liant son sort à celui des candidats du cartel du travail ; il recueille 9.445 voix sur 342.584 votants.
En 1928, le scrutin uninominal est rétabli ; Pierre Laval, député de la Seine, avait résigné son mandat législatif pour entrer au Sénat l'année précédente. Aussi sera-ce tout naturellement à Maurice Foulon, son premier adjoint, que revient le soin de prendre la relève du futur président du Conseil dans la 3e circonscription de la Seine entièrement constituée par Aubervilliers. Foulon manquera d'un demi-millier de voix son élection au premier tour, le 22 avril : sur 16.646 votants, en effet, il recueille 8.069 suffrages contre 5.573 à Bernard et 2.125 à Poggioli; le 29 avril, il est élu avec 8.836 voix sur 15.933 votants contre 6.699 à Bernard. En 1932, il est réélu au scrutin de ballottage le 8 mai, avec 10.226 voix sur 19.000 votants, contre 8.281 au communiste Charles Tillon, après avoir obtenu le 1er mai 9.605 voix sur 19.938 votants contre 5.930 à Tillon et 3.459 à Poggioli. Au renouvellement de 1936 qui voit la victoire du Front populaire, Maurice Foulon ne résistera pas à la poussée rouge. Le 26 avril, Charles Tillon, à l'aube d'une longue carrière parlementaire, est déjà largement en tête avec 11.392 voix sur 23.501 votants, le distançant de plus de 3.500 voix. Foulon se retire le 3 mai laissant le siège à son adversaire communiste qui l'emporte avec 14.752 voix sur 21.280 votants ; 430 électeurs, malgré tout, ont tenu à marquer leur fidélité au député sortant.
A la Chambre, Maurice Foulon s'inscrit au groupe des députés indépendants puis, lors de son second mandat, ne juge plus utile de s'affilier à un groupe. Il appartient à la commission de l'administration générale départementale et communale, à celle de l'hygiène et à celle de l'enseignement et des beaux-arts.
Il s'intéressa aux questions scolaires et d'équilibre budgétaire, mais plus spécialement aux problèmes du chômage et aux moyens de le résorber : aussi Pierre Laval, lorsqu'il forma son premier cabinet le 27 janvier 1931, fit-il appel à son collaborateur pour lui confier, avec le sous-secrétariat d'Etat au Travail et à la Prévoyance sociale, la mission de traiter plus particulièrement ces épineuses questions. Foulon conservera ce poste sous les second et troisième cabinets Laval, jusqu'à la chute de celui-ci en février 1932. André Tardieu qui lui succédait le chargera du sous-secrétariat d'Etat à l'Intérieur ; là encore, Maurice Foulon s'occupera du problème du chômage. La fin de la quatorzième législature mit un terme naturel à ses fonctions ministérielles et il continua sous la quinzième à porter le même intérêt à ces mêmes matières. Son échec aux élections de 1936 le rend à la mairie d'Aubervilliers.
Né le 16 septembre 1886 à Pantin (Seine)
Décédé le 22 février 1968 à Paris
Député de la Seine de 1928 à 1936
Sous-secrétaire d'Etat au Travail et de la Prévoyance Sociale du 27 janvier 1931 au 20 février 1932
Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 20 février au 3 juin 1932
(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1722)
Adjoint de Pierre Laval à la mairie d'Aubervilliers, Maurice Foulon devient maire de fait pendant l'Occupation. A la Libération, il se retire de la vie politique.