Etienne, Henri Garnier
1822 - 1890
- Informations générales
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- Né le 27 avril 1822 à Avallon (Yonne - France)
- Décédé le 20 août 1890 à Paris (Seine - France)
1822 - 1890
Député de 1876 à 1877 et de 1884 à 1885, né à Avallon (Yonne) le 27 avril 1822, fils de François Garnier (1793-1870), député de l'Yonne de 1846 à 1848, Etienne Garnier fut élève de l'Ecole polytechnique, et entra, sous l'Empire, dans l'administration préfectorale.
Placé successivement à la tête des départements des Hautes-Pyrénées, de l'Hérault, et de la Haute-Vienne, il « laissa, écrit un biographe bonapartiste, dans chacun de ces postes, le renom d'une main de fer gantée de velours ». Il donna sa démission au Quatre-Septembre, et se retira dans ses propriétés de l'Yonne.
Aux élections législatives de 1876, M. Garnier fut le candidat des conservateurs-impérialistes dans l'arrondissement d'Avallon, qui l'élut député, au second tour, le 5 mars, par 6 271 voix (10 978 votants, 13 248 inscrits), contre 4 625 voix à M. Mathé, républicain.
Il avait dit dans sa profession de foi : « Le présent ne nous divise point, car nos institutions sont définies et fixées pour cinq ans, et au Maréchal seul, à l'exclusion des Chambres, appartient, jusqu'en 1880, le droit d'en provoquer la révision. Si, après les avoir soumises à l'épreuve, le Maréchal juge nécessaire d'user de sa prérogative, je demanderai que la nation consultée soit appelée à faire connaître sa volonté et impose ainsi à tous le respect de sa décision souveraine. »
Il fit partie du groupe de l'Appel au peuple et vota, avec la minorité de droite, pour le gouvernement du Seize-Mai, contre les 363. M. Garnier se représenta, le 14 octobre 1877, devant ses électeurs, avec l'appui officiel, mais il échoua avec 5 503 voix contre 5 863 à M. Mathé, républicain.
Après la mort de ce dernier (1884), M. Garnier fut de nouveau candidat à la Chambre des députés, et il redevint, le 21 octobre 1884, député d'Avallon, par 5 542 voix (10 944 votants, 13 263 inscrits), contre 5 278 voix à M. Hervieu, républicain. Il siégea à droite comme précédemment, et s'associa aux derniers votes des conservateurs dans la législature.
Porté, le 3 octobre 1885, sur la liste monarchiste de l'Yonne, il échoua avec 32,224 voix (86 690 votants).
Commandeur de la Légion d'honneur. Il est décédé à Paris le 20 août 1890.