Jean-Baptiste Giray

1866 - 1931

Informations générales
  • Né le 13 octobre 1866 à Jarcieu (Isère - France)
  • Décédé le 18 juillet 1931 à Nivolas-vermelle (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Isère
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 octobre 1866 à Jarcieu (Isère), mort le 18 juillet 1931 à Nivolas-Vermelle (Isère).

Député de l'Isère de 1914 à 1919.

Fils de cordonnier, il s'emploie à Lyon comme ouvrier dans le même métier. Revenu à Jarcieu pour y fonder un comité socialiste, il se présente sans succès aux élections cantonales dans le canton de Beaurepaire contre le député Plissonnier.

Méthodique, il s'installe comme cafetier à Bourgoin après les élections législatives de 1910 pour y préparer sa candidature contre Chanoz, député sortant de la 2e circonscription de La-Tour-du-Pin, dont la situation s'était affaiblie.

Candidat républicain socialiste aux élections législatives de 1914, il est élu au deuxième tour, le 10 mai 1914, par 6.126 voix contre 5.499 à Chanoz, sur 12.029 votants.

Il devient membre de la commission du commerce et de l'industrie, de la commission des pensions civiles et militaires et de la commission des marchés de la guerre.

Ses préoccupations auront principalement pour objet les militaires, leur solde, leurs pensions, l'amnistie les concernant et leur démobilisation.

Il n'oublie pas toutefois les agriculteurs de son arrondissement ni qu'il est représentant d'une région tabacole. Professionnel de la chaussure, il se fait le défenseur de cette industrie.

Il perd son siège, à 27 voix près, aux élections du 16 novembre 1919 au scrutin de liste avec représentation proportionnelle, la liste du parti socialiste sur laquelle il figure n'obtenant que deux élus.

Tête de la liste d'union socialiste aux élections du 11 mai 1924, il n'obtient que 1.394 voix sur 125.953 suffrages exprimés. Pensant que le retour au scrutin uninominal lui serait plus favorable, il se représenta aux élections du 22 avril 1928, dans la 2e circonscription de La Tour-du-Pin. N'ayant recueilli que 1.558 voix sur 13.049 votants, il renonce définitivement à reconquérir le siège qui échut à Albert Perrin, élu au second tour par 7.501 voix contre 4.891 à Bovier-Lapierre, sur 13.163 votants.

Il mourut le 18 juillet 1931 à Nivolas-Vermelle (Isère) à l'âge de 65 ans.

Il était conseiller général de l'Isère depuis 1922.

Date de mise à jour: avril 2014