Auguste Gleizal

1804 - 1880

Informations générales
  • Né le 17 novembre 1804 à Antraigues (Ardèche - France)
  • Décédé le 2 septembre 1880 à Privas (Ardèche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Ardèche
Groupe
Gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Ardèche
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 2 septembre 1880
Département
Ardèche
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, député de 1876 à 1880, né à Antraigues (Ardèche) le 17 novembre 1804, mort à Privas (Ardèche) le 2 septembre 1880, fils du conventionnel Claude Gleizal, il étudia le droit et devint avocat à Privas.

D'opinions démocratiques, il fut nommé en 1848, par le gouvernement provisoire, commissaire de la République dans l'Ardèche, et se présenta avec succès, le 13 mai 1849, aux élections de l'Assemblée législative. Elu représentant de l'Ardèche le 3e sur 8, par 33,677 voix (68,890 votants, 105,091inscrits), il siégea à gauche, et s'associa à tous les votes et protestations de la minorité :

- contre l'expédition de Rome,
- contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- contre les restrictions apportées à l'exercice du suffrage universel, etc.

M. Gleizal se montra l'adversaire de la politique de l'Elysée et rentra dans la vie privée au coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Candidat de l'opposition au Corps législatif, dans la 1re circonscription de l'Ardèche, le 22 juin 1857, il réunit 2,127 voix contre 21,504 à M. Dautheville, candidat officiel, élu.

Il ne se représenta ensuite à la Chambre des députés que le 20 février 1876; conseiller général de l'Ardèche depuis 1871, il fut élu, comme républicain, député de la 2e circonscription de Privas, par 10,338 voix (15,914 votants, 20,513 inscrits), contre 5,208 voix à M. de Parnicourt, bonapartiste. Il avait dit dans sa profession de foi : « Si seule l'institution républicaine réalise le droit national, elle s'impose, d'ailleurs, comme une nécessité : seule elle petit maintenir l'ordre à l'intérieur. Qu'elle périsse un jour, et sur ses ruines s'engage infailliblement la plus furieuse des guerres intestines entre trois factions dont elle refrène aujourd'hui les avidités. » M. Gleizal prit place à la gauche républicaine, et fut des 363.

Réélu en cette qualité, le 14 octobre 1877, député de la même circonscription, par 9,120 voix (18,128 votants, 21,609 inscrits), contre 8,775 voix à M. Paul Deydier, monarchiste soutenu par l'administration, il revint siéger dans la majorité républicaine, et vota:

- pour la commission d'enquête sur les agissements du ministère de Broglie-Fourtou,
- pour l'ordre du jour contre le ministère Rochehouët,
- pour le cabinet Dufaure,
- pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur,
- pour l'invalidation de l'élection Blanqui, etc.

Il mourut à Privas, pendant les vacances parlementaires de 1880.