Joseph de Gouyon de Coipel

1872 - 1941

Informations générales
  • Né le 10 février 1872 à Grand-fougeray (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 7 juillet 1941 à Cournon (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Morbihan
Groupe
Droites

Biographies

Né le 10 février 1872 à Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine).

Député du Morbihan de 1914 à 1919.

Le comte Gouyon de Coipel fut obligé par les circonstances à s'occuper des affaires publiques, ainsi qu'il le rappelait lui-même dans sa profession de foi électorale de 1914.

Il était déjà maire de Cournon, conseiller d'arrondissement, conseiller général, membre de la commission départementale du Morbihan, lorsqu'il fut amené, à l'âge de 42 ans, à se présenter aux élections législatives de 1914, en remplacement de M. Forest, qui était député de la 2e circonscription de Vannes depuis 16 ans. Son programme de réaction contre « un régime corrompu qui menait la France à la ruine », de défense de l'armée, de « la religion persécutée », de « respect de la conscience, de la famille, de la propriété et de la patrie » fut approuvé par 11.794 électeurs de cette circonscription, qui l'élirent au premier tour de scrutin, alors que son unique adversaire, M. de Camas, n'obtenait que 4.279 voix sur 16.073 suffrages exprimés et 20.433 électeurs inscrits. Une forte majorité d'électeurs avait ainsi entendu le cri de ralliement qu'il proposait dans la bataille électorale : « catholique et breton toujours ».

Il s'inscrivit naturellement au groupe des droites à la Chambre des députés. S'intéressant aux questions de travaux publics, routes et voies ferrées, il fut membre de la commission des mines et de la commission des travaux publics. Il fut aussi membre de la commission chargée d'examiner les pièces concernant la condamnation prononcée contre M. Malvy, député du Lot.

S'efforçant de défendre le programme de revendications de l'union catholique, dans une nation qu'il voyait avec horreur « renier officiellement Dieu », le comte de Gouyon de Coipel fut enfin membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale, des cultes et de la décentralisation.

Exempté de service militaire, étant de la classe 1891, Joseph de Gouyon s'engagea à la mobilisation et servit d'abord comme sous-lieutenant dans l'artillerie lourde. Affecté à l'instruction des hommes lors de la création des tanks, il en devint un spécialiste et permit de les doter de perfectionnements. Dans une attaque, il fut grièvement blessé à la fin du mois d'avril 1917 en dirigeant une section. Il reçut alors la Croix de guerre. A la Chambre des députés, Joseph de Gouyon fut, en 1918, membre de la commission de contrôle des questions et projets se rattachant au ravitaillement et aux réquisitions.

La mise en culture des terres abandonnées, la production du blé, le ravitaillement, l'indemnité de démobilisation, tels furent, avec la discussion du traité de paix de Versailles, les thèmes de ses interventions.

Joseph de Gouyon, qui se présentait en septième position sur la liste d'union nationale des républicains indépendants et des conservateurs aux élections générales de 1919, ne fut pas réélu. Il abandonna alors la vie politique nationale après 5 ans et 6 mois de mandat parlementaire.



Né le 10 février 1872 au Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine)

Décédé le 7juillet 1941 à Cournon (Morbihan)

Député du Morbihan de 1914 à 1919

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1868)

Joseph de Gouyon de Coipel meurt à Cournon, le 7 juillet 1941, à l'âge de 69 ans.