Adhémar, Joseph, Louis de Guilloutet

1819 - 1902

Informations générales
  • Né le 6 avril 1819 à Port-sainte-marie (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 10 novembre 1902 à Lubbon (Landes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Landes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Landes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Landes
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Landes
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Landes
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 19 décembre 1885
Département
Landes
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Landes
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député au Corps législatif de 1863 à 1870, et de 1876 à 1885, né à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne) le 6 avril 1819, issu d'une vieille famille noble, petit-fils par sa mère du savant Monge, propriétaire, agriculteur, maire de Parlebosq et conseiller général des Landes depuis 1850, il fut élu député (1er juin 1863) dans la 1re circonscription des Landes, par 18 948 voix (32 319 votants, 41 045 inscrits), contre 13 320 voix à M. Victor Lefranc, candidat d'opposition.

Membre de la commission du budget, secrétaire du Corps législatif en 1866, 1867 et 1868, il présenta, le 11 février 1868, un amendement sur les délits de presse, ainsi conçu : « Toute allégation malveillante, relative à la vie privée, publiée par la voie de la presse, est punie d'une amende de 500 à 5 000 fr. ; la poursuite ne peut être exercée que sur la plainte de la partie intéressée. » La majorité y ajouta le droit, pour le parquet, de poursuivre d'office, avec le consentement de la partie intéressée. Le vote de cet amendement dit « du mur de la vie privée » fit grand bruit, et valut à son auteur un instant de célébrité.

Il fut réélu député (24 mai 1869), par 21 917 voix (37 146 votants, 43 640 inscrits), contre 15.205 voix à M. Victor Lefranc, et fut nommé, le 31 juillet 1870, chef du 2e bataillon de la garde nationale mobile des Landes.

Bonapartiste militant, il se démit, à la chute de l'Empire, de ses fonctions publiques et se retira dans son château de Lacaze près Gabarret, où il organisa une vaste exploitation agricole.

Réélu, en octobre 1871, conseiller général des Landes, il se présenta aux élections législatives du 20 février 1876, comme candidat du comité national conservateur, et fut élu député par la 1re circonscription de Mont-de-Marsan, avec 7 326 voix (11 984 votants, 16 074 inscrits), contre 4 586 voix à M. Elie de Dampierre, ancien représentant, légitimiste. Il prit place au groupe de l'Appel au peuple, soutint le cabinet du 16 mai, et fut réélu, le 14 octobre 1877, par 8 676 voix (13 300 votants, 16 567 inscrits), contre 4 542 voix à M. Pazat, républicain. Il défendit le ministère de Broglie-Fourtou, combattit les ministères républicains qui suivirent, et fut réélu, le 21 août 1881, par 7 201 voix (12 850 votants, 16 638 inscrits), contre 5 573 voix à M. Pazat.

Porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice des Landes, il passa, le 1er sur 5, avec 37 813 voix (71 339 votants, 83 874 inscrits), reprit sa place au groupe de l'Appel au peuple et vota avec la minorité de droite ; mais l'élection des Landes ayant été invalidée en bloc, les électeurs de ce département, convoqués à nouveau le 14 février 1886, donnèrent la majorité à la liste républicaine, et M. de Guilloutet échoua avec 34 176 voix sur 72 403 votants, le dernier élu de la liste républicaine, M. Sourigues, en obtint 37 878.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1865, officier le 14 août 1869.

Né le 6 avril 1819 à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne), mort le 10 novembre 1902 à Lubbon (Landes).

Député des Landes de 1876 à 1885 et de 1889 à 1893.


(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, tome ILI, p. 285.)

Réélu le 4 octobre 1885, mais invalidé le 19 décembre de la même année, Joseph de Guilloutet se présenta à nouveau devant les électeurs le 22 septembre 1889, dans la même circonscription. Il est élu en obtenant 7 690 voix sur 17 116 inscrits et 14 699 votants, contre M. Lacroix qui ne recueille que 6.909 suffrages.

Député actif pendant ses précédents mandats, M. de Guilloutet se tient, à partir de 1889, à l'écart des travaux parlementaires ; à partir de janvier 1892, cependant, il est membre de la commission des congés.

À nouveau candidat aux élections du 20 août 1893, il est battu dans sa circonscription par Etienne Dejean avec 6 404 voix contre 7 085 sur 17 010 inscrits et 13 642 votants.

Il meurt à Lubbon le 10 novembre 1902, à l'âge de 84 ans.