Paul-Antonin d'Hugues

1859 -

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1859 à Gap (Hautes-Alpes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 19 décembre 1893
Département
Basses-Alpes
Groupe
Conservateur
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 18 février 1894 au 31 mai 1898
Département
Basses-Alpes
Groupe
Conservateur

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 12 septembre 1859 à Gap (Hautes-Alpes).


Député des Basses-Alpes de 1893 à 1898.

Né le 12 septembre 1859 à Gap, le vicomte d'Hugues était de son état propriétaire fondateur et président du syndicat agricole de l'arrondissement de Sisteron. Il fonda également et dirigea le Publicateur des Alpes, journal agricole, et le Clairon des Alpes, journal politique. Candidat dans la circonscription de Sisteron aux élections générales de 1893, il fut élu au second tour de scrutin par 2.710 voix sur 5.201 votants et 2.425 à son adversaire, le général Mac-Adaras, député sortant, républicain. Invalidé, il fut réélu le 18 février 1894 par 2.580 voix sur 5.007 votants contre 2.000 au général Mac-Adaras.

Inscrit au groupe de conservateurs, il fut à la Chambre membre de diverses commissions spéciales. Il ne déposa aucune proposition de loi et ne signa aucun rapport, limitant son action à des interventions lors d'interpellations, notamment sur les mesures que le gouvernement comptait prendre contre les capitalistes et les prêtres ayant subventionné la propagande pour le fait ou sur ingérence de la politique cléricale dans l'armée ; lors des discussions sur des textes, en particulier sur le projet de loi tendant à réprimer les menées anarchistes, ou lors des débats budgétaires uniquement sur les crédits de l'Agriculture, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de l'Instruction publique, dans le sens de la suppressions des dotations afférentes aux facultés protestantes. Le 25 mai 1895 il interpella « le gouvernement sur les dangers de l'infiltration de la race juive en France » revendiquant d'avoir « inscrit dans son programme électoral la question juive ».

Candidat aux élections de 1898, il recueillit 1.106 voix au premier tour, soit à peine 150 voix de moins que son adversaire le précédant et 150 voix de plus que le troisième. Il devait cependant rétrograder à la troisième place au second tour.

Il n'a pas été possible de retrouver la date et le lieu de son décès.

Date de mise à jour : octobre 2017