Armand Jean-François

1874 - 1938

Informations générales
  • Né le 7 mars 1874 à Grand-Bourg (Guadeloupe - France)
  • Décédé le 22 septembre 1938 à Basse-Terre (Guadeloupe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Guadeloupe
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 7 mars 1874 à Grand-Bourg-de-Marie-Galante (Guadeloupe), mort le 22 septembre 1938 à Basse-Terre (Guadeloupe). Député de la Guadeloupe de 1924 à 1928.

Avocat, conseiller général, maire de Pointe-à-Pitre, Armand Jean-François fut désigné le 13 janvier 1924 par le congrès du parti de l'union républicaine socialiste pour être le colistier de Gratien Candace aux élections générales du 11 mai 1924.

La liste de l'union républicaine socialiste et radicale fut élue à la majorité absolue, M. Candace obtenant 20.629 voix et M. Jean-François 20.113 sur 51.954 inscrits et 33.740 suffrages exprimés. Inscrit au groupe radical et radical-socialiste, Armand Jean-François fut membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale.

Il déposa plusieurs propositions de loi, dont l'une avait pour objet d'étendre le bénéfice de la loi sur les dommages de guerre aux Français venus après 1870 en Alsace et en Lorraine et y ayant acquis l'indigénat alsacien et lorrain.

Armand Jean-François s'intéressa évidemment aux conditions dans lesquelles se déroulait la vie politique des colonies : il déposa à ce sujet une proposition de loi ayant pour but d'assurer la liberté et la sincérité du vote dans toutes les élections et dans les, colonies où fonctionne le suffrage universel ; il demanda à interpeller le gouvernement en 1924 sur les attentats commis à la Guadeloupe et en 1925 sur les faits ayant déterminé le meurtre de plusieurs citoyens tant au cours de la grève de l'usine Duval, à Petit-Canal, qu'au cours de la période des élections municipales de Pointe-à-Pitre.

Il prit également part à la discussion du budget de 1925 et de 1926 pour les colonies et à la discussion d'un projet et d'une proposition de loi relatifs à la création d'une caisse d'avances aux départements et aux communes ; il ne réussit cependant pas à faire adopter l'amendement qu'il présentait tendant à faire créer une caisse d'avances de même nature au profit des communes de chaque colonie d'Algérie, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane.

Aux élections d'avril 1928, qui eurent lieu au scrutin uninominal, Armand Jean-François se présenta dans la première circonscription de la Guadeloupe contre Gratien Candace, député sortant comme lui ; il obtint 1.470 voix au premier tour, venant en troisième position après M. Lara, 2.283 voix et Gratien Candace, 3.830 -voix sur 8.973 votants et 18.904 inscrits. Gratien Candace devait être élu au deuxième tour par 5.834 voix contre 4.747 à M. Lara sur 10.900 votants et 18.900 inscrits.

Armand Jean-François se présenta de nouveau aux élections de 1932, cette fois dans la 2e circonscription de la Guadeloupe ; il n'obtint cependant que 448 voix sur 9.507 votants et 25.997 inscrits.

Il devait mourir le 22 septembre 1938 à Basse-Terre.