Pierre, Henri, Ernest de Kergorlay

1847 - 1919

Informations générales
  • Né le 14 septembre 1847 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 29 juillet 1919 à Sainpuits (Yonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 4 septembre 1881 au 14 octobre 1885
Département
Haute-Loire
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Haute-Loire
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1881 à 1885, né à Paris le 14 septembre 1847,d'une ancienne famille noble de Bretagne dispersée par la Révolution, il fut reçu licencié en droit en 1868, et entra, l'année d'après, comme auditeur au conseil d'Etat.

Lieutenant dans les mobiles du Calvados pendant la guerre de 1870-1871, il fut fait prisonnier au Mans, interné à Cologne, et rentra au conseil d'Etat en 1872. Fixé dans la Haute-Loire par son mariage (1878), conseiller général du canton de Fay-le-Froid (1875), maire de Saint-Maurice-de-Lignon, il fut élu, aux élections législatives du 4 septembre 1881, député de la 2e circonscription du Puy (Haute-Loire), au 2e tour de scrutin, par 7,948 voix sur 15,304 votants et 18,746 inscrits, contre 7,271 voix à M. Morel, candidat républicain.

Il prit place à droite, déposa un projet de réorganisation des monts-de-piété, demanda (janvier 1885) la suppression du budget extraordinaire et la concession à l'industrie privée des lignes de chemins de fer à construire par l'Etat, et vota contre les crédits du Tonkin, contre la laïcisation de l'enseignement, et généralement contre les ministères républicains au pouvoir.

Porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Haute-Loire, il échoua avec 34,823 voix sur 70,769 votants.

Né le 14 septembre 1847 à Paris, mort le 29 juillet 1919 à Sainpuits (Yonne).

Député de la Haute-Loire de 1881 à 1885 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires français, t. III, p. 459.)

Candidat conservateur dans la 2e circonscription du Puy, il fut réélu au premier tour, le 22 septembre 1889, par 7.804 voix contre 6.788 à Gratuze sur 18.222 inscrits et 14.719 votants. Dans sa profession de foi il se proclamait partisan de la révision constitutionnelle afin de mettre un terme aux « abus du régime parlementaire ». Profondément catholique, il protestait contre la laïcisation des services publics et l'enseignement primaire, contre l'obligation du service militaire récemment faite aux prêtres et séminaristes.

Elu secrétaire du bureau de la Chambre en 1889 et 1890, il déposa plusieurs rapports sur les projets de loi autorisant diverses collectivités locales à contracter des emprunts et intervient en faveur de la ligne de chemin de fer du Puy à Langogne.

Son mandat ne lui fut pas renouvelé : le 20 août 1893 il fut battu dès le premier tour par Henri Blanc, républicain, par 9.112 voix contre 5.094 sur 18.404 inscrits et 14.615 votants.

Il mourut en son château des Barres à Sainpuits, le 29 juillet 1919, à l'âge de 72 ans.