Georges, Amédée Barillet

Né à Moulins (Allier) le 25 janvier 1871, mort à Bayonne (Basses-Pyrénées) le 18 juillet 1941.

Député de la Seine de 1928 à 1932.

Sous-économe de l'asile d'aliénés du département de l'Allier, puis, durant cinq ans, secrétaire de la direction de cet établissement et, enfin, économe, Georges Barillet avait fait ses études à l'école laïque, au lycée de Moulins et au collège de Cusset et avait été, durant un an, rédacteur à la Démocratie de centre, à Moulins. En avril 1901, il quitta l'administration pour l'industrie et s'établit à Maisons-Alfort, dont il devint conseiller municipal en mai 1924.

Ses activités professionnelles le conduisirent à suivre le fonctionnement des trois chambres syndicales patronales dont il était membre : celle des fabricants de savon mou, celle des huiles et graisses industrielles et celle des fournitures pour usines. Mais il avait la voca,tion de l'action sociale : comité antituberculeux, mutualité maternelle, et scolaire,. délégations cantonales, patronage laïque, dispensaires, colonies de vacances, associations d'orphelins, telles sont quelques-unes des œuvres qui bénéficièrent de son soutien actif.

A la Chambre des Députés, où il représenta la cinquième circonscription de Sceaux (canton de Charenton) du 1er juin 1928 au 31 mai 1932 - il fut élu au second tour de scrutin, le 29 avril 1928, par 9.965 voix sur 18.231 votants - il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale et manifesta, tout naturellement, un intérêt particulier pour les questions sociales et commerciales. Il fut chargé des rapports sur l'octroi aux femmes commerçantes de l'éligibilité aux tribunaux de commerce et sur les congés payés annuels. Il intervint dans la discussion du projet et des propositions de loi sur le perfectionnement de l'outillage national, dans celle d'un projet de loi sur les loyers et dans celle des Budgets de 1929 (personnel, des écoles nationales vétérinaires), de 1930 (personnel des établissements nationaux de bienfaisance), de 1932 (Ministère du Travail). Il appartint aux Commissions du commerce et de l'industrie, de l'enseignement et des beaux-arts, de la marine militaire. Chevalier de la Légion d'honneur, et officier de l'instruction publique, Georges Barillet avait reçu plusieurs distinctions de caractère social telles que la Médaille d'argent de la mutualité et la Médaille de vermeil de la société nationale d'encouragement au bien.

Il est mort à Bayonne, où il s'était réfugié, le 18 juillet 1941.