Robert, Arthur, Espérance des Acres de l'Aigle
1843 - 1931
Fils d'Henry Louis Des Acres qui fut député puis représentant en 1871, député de l'Oise en 1885, né à Carlepont (Oise), le 23 novembre 1843, il entra dans la diplomatie et fut attaché, de 1862 à 1865, à l'ambassade de France à Vienne (Autriche), puis fut nommé secrétaire de l'ambassade de France à Londres où il resta jusqu'en 1868.
Il entra alors au ministère des Affaires étrangères et il donna sa démission en 1871. Propriétaire à Ribécourt, et membre du conseil général de l'Oise depuis 1876, M. de l'Aigle fut porté sur la liste conservatrice de l'Oise aux élections législatives du 4 octobre 1885, et élu, le 3e sur 6, par 46,554 voix sur 110,857 inscrits et 94,002 votants.
Il siégea à droite et a toujours voté avec les monarchistes. Il s'est prononcé, sauf vis-à-vis du ministère Rouvier (31 mai-19 novembre 1888), contre les divers cabinets républicains, et a voté :
- pour les droits sur les céréales;
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement;
- contre le projet de révision déposé par le ministère Floquet (14 février 1889),
- contre les poursuites demandées à propos de l'affaire de la Ligue des Patriotes contre MM. G. Laguerre, Laisant et Turquet (mars 1889);
- contre la proposition de loi Lisbonne restrictive de la liberté de la presse (2 avril 1889);
- contre la demande en autorisation de poursuites contre le général Boulanger (4 avril 1889).
Né à Carlepont (Oise), le 23 novembre 1843, mort à Paris (8e), le 14 mars 1931.
Député de l'Oise de 1885 à 1893. (Voir 1re partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des parlementaires, t. 1, p. 25.)
Il fut réélu aux élections générales du 22 septembre 1889 par la circonscription de Compiègne, par 12.107 voix contre 9.493 à M. Noël, républicain. Membre de diverses commissions il se fit entendre au cours de la discussion d'une proposition de loi de M. Méline, pour présenter des observations sur le régime douanier des maïs, des riz, et des blés durs. Il ne se représenta plus aux élections suivantes, ne s'intéressa plus à la politique et mourut en son hôtel à Paris, rue d'Astorg, le 14 mars 1931.
Ses obsèques eurent lieu en l'Eglise de Choisy-au-Bac (Oise), le mercredi 18 mars 1931.