Gustave l'Hopiteau

1860 - 1941

Informations générales
  • Né le 26 avril 1860 à Ecrosnes (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 3 octobre 1941 à Chartres (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Eure-et-Loir
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Eure-et-Loir
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Républicains de gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 30 janvier 1912
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Gauche démocratique

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1912 au 1er janvier 1930

Biographies

Né le 26 avril 1860 à Ecrosnes (Eure-et-Loir).

Député d'Eure-et-Loir de 1893 à 1912.

Sénateur d'Eure-et-Loir de 1912 à 1930.

Ministre de la Justice du 20 janvier 1920 au 16 janvier 1921.

Gustave L'Hopiteau, républicain radical, élu député pour la première fois en 1893 par 6.162 voix contre 3.763 à M. Béthouard, maire de Chartres, et 1.626 à M. de La Salle, succéda à l'un des vétérans des assemblées, M. Noël Parfait, qui ne s'était pas représenté.

Elève du lycée de Chartres, L'Hopiteau fit ses études de droit à Paris, s'y fit inscrire au barreau, puis revint à Chartres, en 1886, exercer la profession d'avoué. En 1892, il fut élu conseiller général du canton de Maintenon.

Il fut réélu député, au premier tour, le 8 mai 1898 par 7.200 voix contre 5.237 à M. Henri Bonnel, républicain rallié, et 203 à M. Bureau, collectiviste.

Il fut encore réélu le 27 avril 1902 par 6.389 voix contre 3.215 voix à M. Pierre Foursin, conseiller municipal de Paris, nationaliste, et 2.819 voix à M. Garbe. Secrétaire de la Chambre des députés du 9 juin 1898 au 8 janvier 1900, membre du comité consultatif des chemins de fer, il fut réélu député le 6 mai 1906 par 7.603 voix contre 5.396 à M. Bartholon et le 24 avril 1910, au premier tour, par 7.470 voix contre 5.600 à M. Bartholon.

Dans sa profession de foi L'Hopiteau déclarait qu'il voulait un gouvernement franchement progressiste, libéral, tolérant des opinions adverses mais inflexible sur la stricte observation des lois. Il pensait que l'Etat devait rester étranger à toutes les religions et n'en protéger ni en affirmer aucune et que la séparation des Eglises et de l'Etat se produirait par la seule impulsion des mœurs et des idées. Il défendit avec obstination les progrès réalisés et surtout la loi militaire et la loi scolaire. Tout en gardant son indépendance, il alla ensuite à la majorité des républicains de gauche, partisan de la stabilité ministérielle, ennemi de tout compromission avec les ralliés. Protectionniste, il vota le maintien des tarifs douaniers, la révision du cadastre, la création du crédit agricole, la suppression des prestations et de l'impôt des portes et fenêtres, le remaniement du régime des postes, la suppression des octrois, la création d'une caisse des retraites pour les ouvriers vieux et infirmes, l'impôt global et progressif sur les revenus, les réformes sociales.

L'Hopiteau fut élu sénateur le 7 janvier 1912, au deuxième tour, par 386 voix contre 350 à Fessard et 331 à Labiche sur 723 votants.

Il fut ministre de la Justice dans le premier cabinet Millerand et le cabinet Leygues (1920).

Réélu sénateur le 9 janvier 1921, au deuxième tour, par 380 voix contre 229 à Loisin sur 716 votants, il fut président de la commission des chemins de fer, des transports et de l'outillage national. Il intervint à ce titre sur le nouveau régime des chemins de fer, sur le projet de loi relatif aux marchandises en souffrance dans les gares.

Il déposa une proposition de loi ayant pour objet d'encourager la construction d'habitations (1921).

En tant que rapporteur de la commission de législation civile et criminelle, il fit un rapport sur le projet de loi portant modification ou approbation de certaines dispositions du Code civil relatives à la nationalité. Il parla au cours de la discussion d'un projet de loi relatif au régime des loyers et d'un projet de loi concernant les chemins de fer d'intérêt général en Algérie (1922).

Il fit partie ensuite des commissions des affaires étrangères et de politique générale des protectorats, de l'aéronautique commerciale, de la commission des travaux publics dont il devint le président (1923).

Il fut proclamé membre du conseil d'administration de l'Office national des combustibles liquides (1927).

Il ne se représenta pas au renouvellement triennal de 1930.

Gustave L'Hopiteau était officier de la Légion d'honneur à titre militaire.




Né le 26 avril 1860 à Ecrosnes (Eure-et-Loir)
Décédé le 3 octobre 1941 à Chartres (Eure-et-Loir)

Député d'Eure-et-Loir de 1893 à 1912
Sénateur d'Eure-et-Loir de 1912 à 1930
Ministre de la justice du 20 janvier 1920 au 16 janvier 1921

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2279)

Retiré de la vie politique depuis 1930, Gustave L'Hopiteau meurt à Chartres le 3 octobre 1941 à l'âge de 81 ans.