Pierre Labarthe

1846 - 1904

Informations générales
  • Né le 23 décembre 1846 à Montpeyroux (Aveyron - France)
  • Décédé le 8 novembre 1904 à Cantoin (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Aveyron

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 décembre 1846 à Montpeyroux (Aveyron), mort le 8 novembre 1904 à Cantoin (Aveyron).

Député de l'Aveyron de 1893 à 1898.

Propriétaire foncier, membre du Conseil général de l'Aveyron, Pierre Labarthe se présenta dans la circonscription d'Espalion aux élections législatives, le 20 août 1893, comme candidat républicain. Il fut élu avec 8.086 voix contre 3.811 au député sortant, Norbert de Benoît. Il se proclamait lui-même «modéré » dans son programme et ajoutait : « Je donnerai mon appui à un gouvernement soucieux de maintenir le bon renom de la France parmi les nations ; ferme contre les hommes de désordre, de quelque parti qu'ils se réclament ; rigoureusement économe dans l'emploi des finances publiques ; pacifique... sachant protéger efficacement l'agriculture... poursuivant, dans la mesure du possible et du juste, l'amélioration des classes labo rieuses... j'aurai à cœur de poursuivre l'apaisement des querelles religieuses... »

Il semble qu'il ne prit pas les moyens d'appliquer ce programme puisqu'il ne déposa, au cours de la sixième législature, aucune proposition de loi et n'intervint jamais en séance publique.

Il appartint à diverses commissions, notamment à la commission ayant pour objet la réforme générale de l'impôt et la commission d'enquête sur l'affaire de Panama.

Par ses votes, il soutint le gouvernement Méline, notamment le 30 avril 1896 ; il vota contre la demande d'interpellation adressée par Marcel Sembat au ministre de la Guerre au sujet de l'affaire Dreyfus. Il vota encore la confiance au gouvernement Méline lors des poursuites exercées contre Emile Zola pour son article J'accuse, les 13 janvier et 2 avril 1898.

La même année, il se représenta mais fut battu, n'arrivant, au premier tour, qu'en troisième position, avec 3.585 voix contre 4.749 et 4.442 à ses concurrents. Il se retira avant le scrutin de ballottage.

Il quitta alors Montpeyroux et s'installa à 25 km de là, dans son domaine de Cissac, sur la commune de Cantoin ; il y mourut le 8 novembre 1904, à l'âge de 58 ans.