Guillaume Lacroix

1834 - 1901

Informations générales
  • Né le 11 décembre 1834 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 30 juin 1901 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 15 juillet 1888 au 14 octobre 1889
Département
Loiret
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Loiret
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Loiret

Biographies

Député depuis 1888, né à Paris le 11 décembre 1834, il fit ses études au lycée Charlemagne, se fixa à Cépoy (Loiret), et s'occupa d'entreprises de travaux publics.

Conseiller d'arrondissement de Montargis (1869), conseiller municipal de Cépoy, il eut à remplir, pendant l'occupation allemande en 1870, les fonctions de maire, s'en acquitta avec zèle, et fut nommé maire en 1871, et conseiller général du canton de Ferrières en 1877.

Le 1er juillet 1888, à l'élection partielle motivée par le décès de M. Devade, il se porta candidat à la députation, et fut élu, au 2e tour de scrutin, député du Loiret par 37,866 voix sur 67,853 votants et 105,912 inscrits, contre 29,604 voix à M. Dumas, candidat conservateur. Il siégea à la gauche radicale, soutint le ministère Floquet, et vota, en dernier lieu,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.

Né le 11 décembre 1834 à Paris, mort le 30 juin 1901 à Paris.

Député du Loiret de 1888 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 505.)

Il se représente aux élections de 1889 et est réélu sans difficulté contre le candidat boulangiste au premier tour dans la circonscription de Montargis par 10.724 voix sur 18.068 votants. Il est également réélu dans la même circonscription en 1893 par 12.513 voix sur 14.554 votants.

Il s'intéresse particulièrement aux problèmes scolaires. Membre de la commission relative au traitement et au classement du personnel de l'enseignement primaire, il prend part à la discussion de la proposition de loi de Mgr Freppel concernant les laïcisations d'écoles.

Il ne se représente pas aux élections de 1898 et meurt à Paris le 30 juin 1901 à l'âge de 67 ans.