Clotaire, Hildevert, Maurice Baroux

1881 - 1954

Informations générales
  • Né le 31 décembre 1881 à Hornoy (Somme - France)
  • Décédé le 20 juillet 1954 à Vichy (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Seine
Groupe
Communiste

Biographies

Né le 31 décembre 1881 à Hornoy (Somme), mort le 20 juillet 1954 à Vichy (Allier).

Député de la Seine de 1924 à 1928.

Fils d'un gendarme, Clotaire Baroux exerça les fonctions d'instituteur public d'abord dans la Somme, au sortir de l'école normale d'Amiens, puis à Choisy-le-Roi et à Paris. Après avoir été mobilisé de novembre 1914 à mars 1919, il se lança dans la politique et se présenta aux élections municipales dans le quartier de Choisy-centre. Il y fut élu premier de la liste socialiste et allait devenir, cinq ans plus tard, en juin 1924, adjoint au maire. Dans l'intervalle, il avait pris, sous le pseudonyme de Jean Albarez, la rédaction en chef du journal communiste de la banlieue sud Germinal.

Aux élections générales du 11 mai 1924, il fut élu député, derrière Vaillant-Couturier et Doriot et avant Clamamus, sur la liste du bloc ouvrier-paysan qui remporta neuf des dix-neuf sièges de la 4e circonscription de la Seine. Il représenta le groupe communiste aux Commissions de l'enseignement et des beaux-arts, de la législation civile et criminelle, des pensions, de l'hygiène, des douanes et conventions commerciales.

Très artiste, fervent de théâtre et de musique - peut-être par hérédité, puisqu'il comptait dans son ascendance un disciple de Rossini - il fut longtemps administrateur du cercle populaire d'instruction et d'initiative de Choisy-le-Roi, qui gérait la bibliothèque locale et organisait les activités culturelles de la ville. Au Palais-Bourbon, il ne laissa pas passer une discussion budgétaire sans intervenir en faveur de l'enseignement, surtout primaire et technique, et des beaux-arts - musique, chant, théâtre et musées principalement. Mais son activité parlementaire embrassa aussi bien d'autres sujets : traitements des fonctionnaires; pensions ; loyers ; questions fiscales ; travaux publics ; aide aux victimes des calamités publiques. Il participa très activement à la discussion du projet de loi sur le recrutement de l'armée en 1928. Parmi ses nombreuses demandes d'interpellation du gouvernement il y a lieu de relever celles qui concernent les conditions de transport des voyageurs de banlieue, l'augmentation du prix des abonnements ouvriers sur les chemins de fer, les sociétés d'épargne et les lotissements, les grèves des employés de banque (1925) des ouvriers du textile de Charlieu en lutte « contre un patronat rapace » (1927). Dans la discussion des interpellations sur le scandale Rochette, il défendit, le 8 avril 1927, un ordre du jour réclamant la nationalisation des banques afin d'assurer l'indépendance de l'Etat envers la finance nationale et internationale et de garantir l'épargne publique contre les écumeurs de bourse. Non réélu en 1928, il entra, l'année suivante, dans le cadre des comptables du Trésor : il exerça les fonctions de percepteur successivement à Saint-Quentin jusqu'en 1936, à Argenteuil de 1936 à 1941 à Colombes en 1941 et prit sa retraite le 31 décembre de cette même année, pour mourir en 1954, à Vichy.




Né le 31 décembre 1881 à Hornoy (Somme) Décédé le 20 juillet 1954 à Vichy (Allier)

Député de la Seine de 1924 à 1928

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 469)

Clotaire Baroux prend sa retraite le 31 décembre 1941, alors qu'il occupait le poste de percepteur à Colombes. Il meurt à Vichy le 20 juillet 1954.