Charles, Marius Lambert

1883 - 1972

Informations générales
  • Né le 16 décembre 1883 à Châtillon-en-diois (Drôme - France)
  • Décédé le 24 janvier 1972 à L'eglise-vieille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Rhône
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Rhône
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 16 décembre 1883 à Châtillon-en-Diois (Drôme).

Député du Rhône de 1924 à 1932. Sous-secrétaire d'Etat à la Guerre du 23 février au 2 mars 1930.

Fils d'un propriétaire cultivateur, Charles Lambert, après ses études juridiques, fait une brillante carrière d'avocat.

Mais il ne limite pas là son activité et l'intérêt qu'il porte aux affaires publiques le conduit à publier diverses études sur les problèmes de l'administration générale et de l'enseignement. L'un de ses ouvrages, L'école unique, est préfacé par Edouard Herriot.

Il se présente aux élections législatives pour la première fois en 1924. Il est élu avec 110.373 voix sur la liste du bloc des gauches groupant, dans le Rhône, des radicaux-socialistes et des socialistes S.F.I.O. Il deviendra d'ailleurs vice-président du parti républicain-radical et radical-socialiste. Entre 1924 et 1928, il est l'auteur à la Chambre de diverses propositions de loi, parmi lesquelles il faut noter celles tendant au retour au scrutin d'arrondissement, à réglementer le temps de parole à la Chambre, à faciliter la naturalisation des étrangers, à instaurer une allocation en faveur des assistés à domicile, à établir une carte permanente d'anciens combattants aux étrangers engagés volontaires. Il intervient sur le budget de 1927 et 1928 et demande à interpeller «Sur l'inquiétante recrudescence des accidents d'automobile entraînant une véritable hécatombe de vies humaines». En 1928, lors du retour au scrutin d'arrondissement, il se présente dans la 7e circonscription de Lyon. Il est élu au second tour, par 6.706 voix contre 5.753 à son plus dangereux rival, Barbier de Reulle. Son programme affirme, en poli tique extérieure, la nécessité du renforcement de la S.D.N. et de l'apaisement avec l'Allemagne. Il se prononce pour le vote de « la loi d'un an ». En politique intérieure, c'est un fervent défenseur de la laïcité et il propose la « suppression des lois scélérates ». En matière sociale, il réclame les 8 heures, le droit syndical pour les fonctionnaires, la création de l'assurance-chômage, une politique de l'habitation hardie. Il déclare enfin adhérer au programme social de la C.G.T.

A la Chambre, il est élu secrétaire de la commission de l'administration générale ainsi que de celle de l'enseignement. Il est à nouveau l'auteur de plusieurs propositions, Ainsi, celles qui tendent à instituer un abattement à la base dans la cédule des bénéfices industriels et commerciaux, ou encore à supprimer le second tour de scrutin pour l'élection des députés. Il continue également à s'intéresser aux problèmes posés par l'immigration de la main-d'œuvre étrangère et propose, d'une part, d'autoriser les étrangers naturalisés à franciser leurs nom et prénom et, d'autre part, de modifier la loi du 8 août 1893 sur la protection de la main-d'œuvre nationale. Enfin, au cours de la discussion du budget de 1929, il attire l'attention du gouvernement sur la nécessité de développer la politique d'assistance aux vieillards.

Le 23 février 1930, Charles Lambert avait été nominé sous-secrétaire à la Guerre dans le ministère Chautemps. Mais, dès le 25 février, ce ministère était démissionnaire et remplacé par un ministère Tardieu.

Charles Lambert ne se représente pas aux élections, en 1932, et se retire définitivement de la vie publique.




Né le 16 décembre 1883 à Châtillon-en-Diois (Drôme)
Décédé le 24 janvier 1972 à L'Eglise-Vieille (Bouches-du-Rhône)

Député du Rhône de 1924 à 1932
Sous-secrétaire d'Etat à la guerre du 23 février au 2 mars 1930

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des Parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2112)

Après 1932, Charles Lambert abandonne la carrière politique. Il meurt le 24 janvier 1972 à L'Eglise-Vieille dans sa quatre-vingt-neuvième année.