Antoine Lascombes
1840 - 1905
Député de 1885 à 1889, né à Chalvignac (Cantal) le 13 juillet 1840, il étudia le droit, fut reçu avocat et s'inscrivit au barreau de Mauriac.
Conseiller général du Cantal pour le canton de cette ville, il fut porté, le 25 janvier 1885, par une fraction du parti républicain, candidat aux élections sénatoriales dans ce département. Après avoir réuni 141 voix au premier tour de scrutin sur 580 votants, et 159 au second tour, il se désista au troisième.
La même année, il fut inscrit (4 octobre 1885) sur la liste républicaine du Cantal aux élections pour la Chambre des députés, et fut élu, le 2e sur 4, par 25,058 voix (43,490 votants, 61,184 inscrits) sur une profession de foi collective qui donnait comme but à la Chambre prochaine « de former, par des concessions réciproques, une majorité de gouvernement ».
M. Lascombes prit place à gauche, soutint, avec la majorité, les ministères républicains, se prononça pour l'application ferme et loyale du concordat, et opina, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 13 juillet 1840 à Chalvignac (Cantal), mort le 28 juin 1905 à Chalvignac.
Député du Cantal de 1885 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 613.)
Aux élections du 22 septembre 1889, Antoine Lascombes fut élu au premier tour dans la circonscription de Mauriac, par 7.168 voix sur 10.011, contre 3.806 au candidat boulangiste Salvy. Il rapporta divers projets d'ordre vinicole et agricole, intervint dans la discussion de projets et propositions relatifs aux justices de paix (1891), à la liberté de vote (1892), aux accidents du travail (1893) et intervint sur les budgets de l'Agriculture de 1892 à 1893.
Aux élections du 20 août 1893, il fut élu sans concurrent au premier tour, par 8.666 voix sur 8.999. On l'entendit sur le budget de l'Agriculture de 1896 et sur la réforme des patentes (1898).
Les élections du 8 mai 1898 ne lui furent pas favorables : il fut battu au premier tour par l'avocat Fernand Brun, qui se situait plus à gauche que lui et recueillit 7.563 voix sur 10.814, ne lui en laissant que 3.142. A la suite de cet échec Antoine Lascombes abandonna la vie politique. Il mourut 7 ans plus tard dans sa commune natale.