Aristide, Armand, Constant Batiot
1843 - 1895
- Informations générales
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- Né le 8 avril 1843 à Les essarts (Vendée - France)
- Décédé le 3 février 1895 à Les essarts (Vendée - France)
1843 - 1895
Né le 8 avril 1843 aux Essarts (Vendée), mort aux Essarts le 3 février 1895.
Député de la Vendée de 1889 à 1895.
Aristide Batiot appartenait à une vieille famille de la bourgeoisie libérale vendéenne. Son père, qui avait longtemps exercé la charge de notaire aux Essarts, avait été plusieurs fois élu au conseil général.
Après de bonnes études au lycée de La Roche-sur-Yon, Aristide Batiot alla faire son droit à Paris. Pendant la guerre de 1870, il commanda une compagnie de gardes nationaux mobilisés. Puis, en 1871, il vint aux Essarts reprendre l'étude- de son père. Mais sans doute avait-il peu de goût pour le notariat, car il y renonça dès 1875.
Son nom, populaire dans la région, l'aida, en 1880, à se faire élire comme candidat républicain au conseil général, en battant le vicomte de Rougé. Il sera également conseiller d'arrondissement en 1883 et 1889.
Aux élections législatives de 1885, il figure sur la liste républicaine, mais n'arrive qu'en quatrième position, avec 38.638 voix.
Aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, il se porte candidat dans la première circonscription de La Roche-sur-Yon, obtenant 8.539 suffrages contre 7.604 au candidat conservateur, M. Mayard de la Claye.
A la Chambre, il intervient peu en séance publique. Il n'y prend guère la parole que pour présenter des rapports sur quelques projets de loi tendant à autoriser diverses communes et départements à contracter des emprunts (1891-1892-1893). Mais en Commission, il prend une part active, notamment à la préparation d'un projet de loi relatif au personnel de l'enseignement primaire.
Les questions concernant l'éducation populaire et l'instruction publique l'occupent aussi au conseil général ; en qualité de président de la délégation cantonale, il aura également l'occasion de rendre de grands services à l'enseignement public, ce qui lui vaudra les Palmes académiques.
Aux élections du 20 août 1893, son mandat est confirmé, au premier tour de scrutin, par 9.469 voix contre 7.970 au candidat de la droite, M. Vernhes.
Mais, dès ce moment, la santé d'Aristide Batiot décline. A Paris, il ne participe plus guère aux travaux parlementaires, et au mois de janvier 1895 on le ramène aux Essarts dans un état désespéré. Il devait y mourir le 3 février.
Son éloge funèbre fut prononcé à la Chambre des députés le 4 février 1895 par le président Henri Brisson.