Léon, Paul Lorois
1837 - 1909
Député de 1877 à 1878 et de 1885 à 1887, né à Paris le 13 octobre 1837, cousin du député Edouard Lorois, il fit son droit à la faculté de Paris, et fut attaché en 1860 au ministère des Affaires étrangères, où il fut décoré en 1875 de la Légion d'honneur, et qu'il quitta, après les élections de 1877, avec le grade de consul de 1re classe.
Candidat monarchiste à la députation dans l'arrondissement de Quimperlé, aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, il fut élu, le 14 octobre 1877, par 5,333 voix, sur 9,916 votants et 12, 052 inscrits, contre 4,632 voix à M. Corentin Guyho, député sortant, et l'un des 363.
La majorité de la nouvelle Chambre invalida M. Lorois, qui avait été nommé l'un des secrétaires du conseil général du Finistère dans la seconde session de 1877. Les électeurs de l'arrondissement de Quimperlé, convoqués à nouveau le 5 mai 1878, donnèrent la majorité à M. Guyho par 5,681 voix contre 3,970 à M. Lorois.
Celui-ci échoua une seconde fois aux élections du 21 août 1881, avec 4,819 voix, contre 4,891 à M. Guyho, député sortant.
Mais, porté sur la liste conservatrice du Finistère, aux élections du 4 octobre 1885, M. Lorois fut élu, par 60,932 voix, sur 121,966 votants et 167,617 inscrits. Il prit place à la droite royaliste, et vota:
- contre les ministères républicains,
- contre l'expulsion des princes,
- pour les droits protecteurs sur les céréales et les bestiaux,
et, à la fin de la législature,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 13 octobre 1837 à Paris, mort le 10 février 1909 à Paris (8e).
Député du Finistère de 1877 à 1878 et de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 180.) Opposé au rétablissement du scrutin d'arrondissement, Léon Lorois ne se représenta pas aux élections de 1889, abandonnant la scène politique.
Il mourut le 10 février 1909 à Paris, à l'âge de 72 ans.