Philippe Marcombes

1877 - 1935

Informations générales
  • Né le 5 décembre 1877 à Murat (Cantal - France)
  • Décédé le 13 juin 1935 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 13 juin 1935
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 décembre 1877 à Murat (Cantal), mort le 13 juin 1935 à Paris (8e).

Député du Puy de dôme de 1928 à 1935.

Sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique au Ministère de l'Education nationale du 3 juin 1932 au 28 janvier 1933.

Sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique au Ministère de l'Education nationale du 26 octobre au 23 novembre 1933.

Sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil du 26 novembre 1933 au 27 janvier 1934.

Ministre de l'Education nationale du 7 au 13 juin 1935.

Docteur en médecine, il fit la guerre comme médecin-major. Il était entré jeune - dès l'âge de 31 ans - au conseil municipal de Clermont-Ferrand. Maire de cette ville après la guerre, il se dévoua aux œuvres d'hygiène sociale, d'assistance et de secours mutuel et mena de grands travaux de construction. Il était entré en 1910 au Conseil général du Puy de dôme dont il devait devenir vice-président en 1928.

Il fut élu député la même année, au second tour des élections législatives, dans la 1re circonscription de Clermont-Ferrand, par 9.862 voix contre 4.742 à Lasbax sur 15.654 votants ; il fut réélu en 1932 par 9.534 voix contre 4.136 à Génestier sur 14.819 votants.

Membre du parti républicain radical et radical-socialiste, il appartint successivement à plusieurs commissions : administration générale, départementale et communale, assurance et prévoyance sociale, hygiène, affaires étrangères, finances. Il avait, dès le début de son mandat, été élu secrétaire de la Chambre.

Doué d'une grande clarté et d'une grande concision de la parole et de la pensée, il se préoccupa essentiellement des problèmes de la santé publique (maisons maternelles, assurances sociales, outillage sanitaire), de l'instruction publique et des postes et télécommunications.

Il fut appelé le 2 juin 1932 au cabinet Herriot comme sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, fonction qu'il assura également dans le cabinet Paul-Boncour jusqu'en janvier 1933. Sous-secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement technique dans le cabinet Sarraut (octobre-novembre 1933) puis sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil avec Chautemps (novembre 1933-janvier 1934, il devint enfin ministre de l'Education nationale dans le cabinet Laval constitué le 7 juin 1935.

Une de ses premières actions dans ce poste fut de proposer au chef du gouvernement un certain nombre de mesures destinées à atténuer le chômage intellectuel.

Il mourut en Conseil des ministres le 13 juin 1935. Il était âgé de 65 ans, officier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre.