Alexis Maréchal
1837 - 1914
Député de 1877 à 1881, né à Dreux (Eure-et-Loir) le 13 août 1837, fils d'un ancien sous-préfet de Dreux avant la révolution de 1848, petit-fils, par son mariage, de Paul Dupont (Voy. ce nom), maire de Saint-Astier et conseiller général de la Dordogne pour ce canton, il se présenta pour la première fois à la députation, le 20 février 1876, dans la 1re circonscription de Périgueux ; il échoua avec 5,510 voix, contre 6,314 à M. Montagut, ancien représentant, élu.
Aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre, il fut, avec l'appui officiel du gouvernement du Seize-mai, élu député du même collège, au second tour de scrutin, le 18 octobre 1877, par 7,383 voix, contre 5,987 à M. Montagut, républicain, des 363.
Il siégea à droite; mais, la Chambre ayant prononcé son invalidation, il dut se représenter devant ses électeurs, qui le renvoyèrent à la Chambre, le 5 mai 1878, par 7,102 voix (13,436 votants, 16,816 inscrits), contre 6,242 à M. Montagut.
M. Maréchal vota avec les conservateurs jusqu'à la fin de la législature, notamment : contre l'article 7, contre l'amnistie, contre les divers ministères de gauche, et échoua aux élections du 21 août 1881, avec 6,500 voix, contre 6,955 à l'élu républicain, M. Theulier.
Né le 13 août 1837 à Allainville (Eure-et-Loir), mort le 29 mai 1914 à Saint-Astier (Dordogne).
Député de la Dordogne de 1877 à 1881 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 263.)
Ce député de droite, monarchiste orléaniste, maire de Saint-Astier et conseiller général de la Dordogne pour ce canton, avait été élu en 1877 et réélu en mai 1878, après son invalidation. Battu en 1881 par Theulier, il ne s'était pas présenté en 1885.
Aux élections générales du 22 septembre 1889, candidat conservateur-révisionniste dans la 1re circonscription de Périgueux, il enleva le siège au premier tour de scrutin par 8.124 voix sur 14.837 votants, contre 6.518 à Gadaud, républicain ministériel, député sortant.
Ce succès électoral devait être le dernier : il fut en effet battu aux élections de 1893 dès le premier tour de scrutin par Georges Saumande, républicain, ancien avoué, maire de Périgueux. Celui-ci obtint 6.802 suffrages pour 13.905 votants contre 6.699 à Maréchal.
Absent aux élections législatives en 1898, Maréchal fut à nouveau battu en 1902 par Georges Saumande qui avait été réélu en 1898 et était inscrit au groupe de la gauche démocratique. Obtenant au premier tour 6.472 voix contre 7.333 à Saumande et 1.118 à Dion, socialiste, Maréchal s'inclina au second tour avec 6.651 voix, son adversaire en obtenant 8.178.
Cet échec marqua la fin de la carrière politique de Maréchal qui s'éteignit en 1914, dans son château de Puyferrat, en Dordogne, il avait 77 ans.