Armand, Charles de Baudry d'Asson
1862 - 1945
Né le 26 octobre 1862 à La Garnache (Vendée), mort le 23 avril 1945 à La Garnache.
Député de la Vendée de 1914 à 1927.
Sénateur de la Vendée de 1927 à 1936.
Fils de Léon de Baudry d'Asson (1836-1915), député de 1876 à 1914, Armand de Baudry d'Asson poursuivit des études secondaires à Vannes, puis obtint sa licence en droit. En 1900 il fonda la Société de soie artificielle [Au sujet de l'activité scientifique d'Armand de Baudry d'Asson, on peut consulter M. G. Fauquet, Histoire de la rayonne et des textiles synthétiques (A. Colin)] de Tubize, en Belgique. Il demeura président de cette société jusqu'en 1929. Il ne négligea pas pour autant son rôle de propriétaire terrien. Maire de La Garnache, conseiller général de Challans, il se présenta aux élections du 26 avril 1914 dans la deuxième circonscription des Sables-d'Olonne en remplacement de son père. Il fut élu au premier tour de scrutin avec 10.236 voix sur 18.939 votants. Il devint membre de la Commission du commerce et de l'industrie, de la Commission du budget, de la Commission des marchés, de la Commission de l'énergie hydraulique, et de la Commission de la législation fiscale..
Étant trop âgé, il ne fut pas mobilisé lors de la guerre de 1914. Il intervint notamment au sujet de la mise en culture des terres abandonnées (1916) ; la mise en état de défense de Verdun (1916) ; la production de guerre (1917) ; la mise en accusation d'un ancien Ministre de l'Intérieur (1917) ; la situation financière de la France (1919) ; la réparation des dommages de guerre (1919).
Il avait demandé à interpeller le Gouvernement notamment sur : l'exécution des programmes de munitions (1916) ; la politique générale du Gouvernement (1916) ; l'efficacité de l'Action française (1917).
Aux élections générales du 16 novembre 1919 il fut réélu député de la Vendée, à la tête de la liste d'union nationale.
Membre de la Commission des douanes et de la Commission des finances, il déposa diverses propositions de loi, concernant notamment : la loi de huit heures (1920) ; l'interdiction du droit de grève dans les services publics (1920). Il fut rapporteur du Budget du Service des poudres pour les exercices 1920, 1921, 1922 et 1923.
Il demanda à interpeller le Gouvernement sur le désarmement de l'Allemagne (1920) ; la politique du Gouvernement à l'égard de la classe ouvrière (1920) ; la politique extérieure du Gouvernement (1921) ; les réparations dues par l'Allemagne (1921).
Réélu aux élections générales du 11 mai 1924, à la majorité absolue, avec la liste du Cartel vendéen d'union nationale, il devint membre de la Commission des finances et de la Commission de l'agriculture.
Il prit part notamment aux discussions concernant une interpellation relative aux attaques dirigées par les évêques de France contre les institutions laïques et scolaires de la République (1925) ; les Budgets de 1925 et 1926.
Il démissionna de son mandat de député le 13 juillet 1927 s'étant présenté avec succès aux élections sénatoriales le 28 mai précédent ; il avait été élu au second tour de scrutin avec 444 voix sur 874 votants. Membre de la Commission de l'enseignement, il déposa de 1927 à 1929 un certain nombre de questions écrites.
En 1930, il intervint en séance publique contre l'adoption de la loi des assurances sociales, préférant les solutions mutualistes ou privées aux problèmes sociaux. En 1933, il devint membre de la Commission de l'agriculture, et se consacra principalement aux travaux de cet organisme.
Il ne se représenta pas aux élections du 14 janvier 1936.
Il est mort à La Garnache le 23 avril 1945.
Il était Chevalier de l'Ordre de Malte, Chevalier de l'Ordre de Léopold et Camérier secret de S. S. le Pape Pie X.
Né le 26 octobre 1862 à La Garnache (Vendée)
Décédé le 23 avril 1945 à La Garnache
Député de la Vendée de 1914 à 1927
Sénateur de la Vendée de 1927 à 1936
(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, pp. 500 et 501)
Au terme de son mandat parlementaire, Armand de Baudry d'Asson se retire dans son village natal en Vendée, où il meurt en 1945.