Gaston Martin

Né le 26 septembre 1886 à Saint-Aignan-Grandlieu (Loire-Inférieure).

Député du Lot-et-Garonne de 1932 à 1936.

Petit-fils de paysans, fils d'instituteur, Gaston Martin se consacra à l'enseignement : débutant comme instituteur, puis professeur d'école normale, inspecteur de l'enseignement primaire, il obtint l'agrégation, le doctorat ès lettres et enseigna l'histoire et la géographie au lycée de Toulouse et à la Faculté de Bordeaux. Il fit la guerre de 1914-1918 dans l'infanterie et en reviendra avec la croix de guerre et trois blessures. Candidat à la députation en 1932, il fut élu dans la circonscription d'Agen, au. second tour de scrutin, par 9.204 voix contre 6.731 à Cels, ancien député, ancien sous-secrétaire d'Etat, mais fut battu en 1936 par Philippot, communiste, n'ayant obtenu que 3.425 voix contre 7.154 à son adversaire.

Siégeant sur les bancs du groupe radical-socialiste, il fut membre successivement de plusieurs commissions : assurance et prévoyance sociales, enseignement et beaux-arts, postes, télégraphes et téléphones et commission d'enquête sur l'affaire Stavisky.

Parlementaire actif, il s'intéressa notamment aux problèmes de l'enseignement, du chômage et des assurances sociales, de la coordination rail-route, à la défense du marché du blé, à un certain nombre d'affaires relevant de la finance et de la politique (Banque nationale de crédit, Société des agriculteurs de France, Etablissements Citroën). Il fut l'auteur d'une proposition de résolution tendant à instituer dans les postes de radiophonie d'Etat une « Tribune libre de la radio ».

Il avait été nommé en 1932 membre du Conseil national de l'Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions.