Emile Maruéjouls

1837 - 1908

Informations générales
  • Né le 4 août 1837 à Villefranche (Aveyron - France)
  • Décédé le 22 octobre 1908 à Sainte-croix (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Aveyron
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 22 octobre 1908
Département
Aveyron
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 août 1837 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), mort le 22 octobre 1908 à Sainte-Croix (Aveyron).

Député de l'Avegron de 1889 à 1908.

Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes du 28 juin au 1er novembre 1898.

Ministre des Travaux publics du 7 juin 1902 au 24 janvier 1905.

Après des études juridiques à l'issue desquelles il obtient la licence en droit, Emile Maruéjouls, publiciste, est lauréat de l'Académie française : il participe à la Revue Contemporaine, à la Gazette des Beaux-Arts, au journal Le Temps. Il se fait connaître également par un livre sur la Sicile.

Puis, Emile Maruéjouls s'engage dans une carrière administrative qui le conduit, en 1889, à la vice-présidence du Conseil de préfecture de la Seine.

Mais il avait déjà fait ses débuts dans la vie politique en 1881, candidat lors des élections législatives dans la 1re circonscription de Villefranche-de-Bouergue, il est battu par Cibiel, conservateur.

En 1885, il échoue aux élections sénatoriales.

En 1889, il est élu dans la 2e circonscription de Villefranche, au premier tour, par 7.725 voix contre 6.833 à Gastambide, conservateur. Le 20 août 1893, il est réélu au premier tour par 7.269 voix contre 5.681 à Duc-Quercy, socialiste révolutionnaire. En 1898, il est réélu au premier tour par 10.000 voix contre 4.000 à Allemane, socialiste révolutionnaire, toujours dans la 2e circonscription de Villefranche. Emile Marvéjouls sera réélu jusqu'à sa mort, en 1908.

De tendance républicaine et laïque, il ne s'inscrit à aucun groupe ; néanmoins, il s'occupe activement des groupements agricole, viticole, colonial.

Il fait partie de nombreuses commissions et en préside plusieurs, notamment la grande commission du travail et celle des chemins de fer. Rapporteur de la commission du travail pour plusieurs projets importants, il collabore à l'élaboration de la loi créant un office du travail ; en 1898, il rapporte la loi sur les accidents du travail. Il rapporte également le projet de loi étendant aux mécaniciens et chauffeurs la loi de 1848 sur les horaires de travail.

Cette activité parlementaire est couronnée dans le ministère Brisson, du 28 juin au 1er novembre 1898, où il reçoit le portefeuille du Commerce et de l'Industrie, des Postes et Télégraphes. Il sera également ministre des Travaux publics dans le ministère Combes, du 7 juin 1902 au 24 janvier 1905.

En dehors des travaux parlementaires Emile Maruéjouls participe à la délégation française au Congrès pénitentiaire de Saint-Pétersbourg en 1890 ainsi qu'à la commission de l'Exposition de Chicago.

L'intérêt qu'il porte aux problèmes du travail, des beaux-arts, justifie sa nomination au Conseil supérieur du travail et au Conseil supérieur des beaux-arts. Ces fonctions sur le plan national s'accompagnent d'une activité locale appréciable qui lui vaut d'occuper le poste de vice-président du Conseil général de l'Aveyron.

Emile Maruéjouls meurt le 22 octobre 1908 dans sa propriété de Sainte-Croix (Aveyron) à l'âge de 71 ans.

Il était officier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.