Joseph, Marie, Henri Masclanis

1858 - 1943

Informations générales
  • Né le 25 mars 1858 à Ramouzens (Gers - France)
  • Décédé le 24 juin 1943 à Ramouzens (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Gers
Groupe
Gauche radicale

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1920 au 1er janvier 1924

Biographies

Né le 25 mars 1858 à Ramouzens (Gers).

Sénateur du Gers de 1920 à 1924.
Député du Gers de 1928 à 1932.

Docteur en médecine et viticulteur, Joseph Masclanis s'intéressa à la vie publique. Il commença par remplir toutes les fonctions électives locales et c'est ainsi qu'il devint maire de Ramouzens, sa ville natale, puis conseiller général. Par la suite il fut président de l'assemblée départementale du Gers.

Contrairement au processus habituel, Masclanis fut pourvu d'un mandat sénatorial avant d'être député. En effet, il se présenta aux élections sénatoriales de 1920 et, le 11 janvier, il fut élu au deuxième tour. Il obtint 423 voix sur 711 votants, précédé de Philip qui recueillit 424 suffrages, mais battant Bascou qui n'en recueillit que 269. Au premier tour, il arrivait en quatrième position avec 264 voix sur 712 votants contre 400 à Noulens, 279 à Bascou et 277 à Philip.

Inscrit au groupe de la gauche radicale et radicale-socialiste, il fut membre des commissions suivantes : organisation départementale et communale ; protection des mères et des nourrissons ; pétitions ; agriculture ; et principalement de la commission d'hygiène d'assistance, d'assurance et de prévoyance sociales. C'est au nom de cette dernière qu'il déposa en 1922 un rapport sur le projet de loi tendant à modifier l'article 64 de la loi du 31 mars 1919. Il prit part aussi à la discussion du projet de loi relatif à la taxe sur le chiffre d'affaires.

En 1924, Joseph Masclanis ne fut pas confirmé dans son mandat de sénateur. Il n'obtint que 145 voix sur 709 votants contre 483 à Gardey, 474 à Philip et 440 à Tournan.

En 1928, il se présenta aux élections législatives comme républicain radical et laïque. Il fut élu dans la circonscription de Condom-Lectoure, au second tour, à une faible majorité : il recueillit 10.000 suffrages sur 20.353 votants contre 9.960 à Naples.

A la Chambre, il appartint au groupe de la gauche radicale. Il fit partie de la commission des comptes définitifs et des économies, de la commission des mines et de la force motrice et de celle des 'boissons.

En 1932, il intervint dans la discussion du projet de loi relatif à l'élection des députés, son amendement visant sa propre circonscription.

Aux élections législatives de 1932, Joseph Masclanis sollicita le renouvellement de son mandat, mais, en butte à l'hostilité du grand quotidien toulousain La Dépêche qui lui reprochait d'être radical dissident, soutenu par la réaction, au premier tour il n'obtint que 3.651 voix sur 19.820 votants contre 6.340 à Mahagne, négociant, 3.711 à Montils, 2.890 à Rambaud, 2.164 à Dam-blanc et 598 à Ricau. Il se retira et Mahagne l'emporta par 13.621 voix sur 19.046 votants contre 4.755 à Rambaud et 262 à Ricau.

Il ne se représenta plus.




Né le 25 mars 1858 à Ramouzens (Gers)
Décédé le 24 juin 1943 à Ramouzens

Sénateur du Gers de 1920 à 1924
Député du Gers de 1928 à 1932

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2395)

Maintenu maire de Ramouzens pendant l'occupation, Joseph Masclanis meurt dans son village natal, le 24 juin 1943, à l'âge de 85 ans.