Gabriel Maunoury

1850 - 1926

Informations générales
  • Né le 5 octobre 1850 à Chartres (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 5 janvier 1926 à Chartres (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 5 mai 1912 au 31 mai 1914
Département
Eure-et-Loir
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Fédération républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 octobre 1850 à Chartres (Eure-et-Loir), mort le 5 janvier 1926 à Chartres.

Député d'Eure-et-Loir de 1912 à 1924.

Frère du maréchal Maunoury et cousin de Maurice Maunoury, Gabriel Maunoury était docteur en médecine, chirurgien de l'Hôtel-Dieu de Chartres, membre associé de l'Académie de médecine. Il publia plusieurs ouvrages : une Etude clinique de la fièvre primitive des blessés (1877) et Les hôpitaux et les pansements antiseptiques en Allemagne (1878).

Conseiller général, il fut élu député d'Eure-et-Loir le 2 mai 1912, par 6.730 voix contre 6.573 à M. Vayssie sur 13.337 votants, en remplacement de M. L'Hopiteau devenu sénateur. Progressiste, il fut membre de plusieurs commissions et prit part notamment à la discussion du projet de loi ayant pour objet de modifier la loi du 21 mars 1905, en ce qui concerne la durée du service dans l'armée active. Il prit également part à la discussion des budgets de 1913 et de 1914.

Il fut réélu député de la 1re circonscription de Chartres aux élections d'avril 1914, obtenant 7.233 voix contre 5.496 à M. Loison sur 16.014 inscrits.

A la mobilisation, il servit comme médecin-major de première classe.

A la Chambre, il fut l'auteur d'une proposition de loi relative à la fixation de la gratification ou de la pension dans les blessures de guerre cranio-céphaliques et d'un rapport tendant à l'interdiction des boissons alcooliques, ainsi que d'un rapport concluant à la création d'asiles pour buveurs. Il prit également part à plusieurs discussions. C'est ainsi qu'il intervint en 1917 dans la discussion du projet de loi tendant à modifier la législation des pensions des armées de terre et de mer.

Réélu en tête de liste, en 1924, il l'emporta par 29.459 voix sur 75.715 inscrits.

Membre de la commission de l'hygiène, il prit part à la discussion d'un projet et d'une proposition de loi relatifs à l'amnistie et, en 1921, il intervint dans la discussion du projet de loi portant fixation pour l'exercice 1921 du budget spécial des dépenses recouvrables sur les versements à recevoir en exécution des traités de paix.

Il mourut à Chartres le 5 janvier 1926, à l'âge de 75 ans.Il était officier de la Légion d'honneur.


Date de mise à jour: mars 2014